Handball aux JO 2024 : l'équipe de France féminine a un statut de favorite à assumer

Les Bleues débutent le tournoi olympique et la défense de leur titre contre la Hongrie, jeudi.
Article rédigé par Hortense Leblanc
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Olivier Krumbholz et ses joueuses lors de leur deuxième match de préparation contre la Norvège, le 6 juin à Pau. (Loic Cousin/Icon Sport/Equipe de France de handball)

Championnes olympiques et championnes du monde en titre, les Bleues se trouvent en position de chassées avant le début de leur tournoi olympique, jeudi 25 juillet, contre la Hongrie (19 heures en direct sur France télévisions et france.tv). Les joueuses d’Olivier Krumbholz se savent attendues. Monter en puissance durant la phase de poules, face à des adversaires largement à leur portée, sera leur objectif.

"Je rappelle souvent que quand on est monté en haut de la montagne, il faut redescendre avant de remonter sur la montagne suivante". La métaphore employée par Olivier Krumbholz, mardi, montre toute l’humilité des Bleues avant leur premier match, sans toutefois entamer leur motivation. "On est dans un état d’esprit où on veut tout casser, on veut vraiment gagner. On travaille depuis des mois pour ça, ça a été long. On a bien souffert pendant les séances de physique, donc on a hâte que ça commence", affirme Tamara Horacek, demi-centre de l’équipe.

Conscientes de leur statut, qui va les pousser "à être encore plus irréprochables", selon Tamara Horacek, les Bleues avancent confiantes de leur force. Interrogé pour savoir si son équipe actuelle était la meilleure de l’histoire du handball français, le sélectionneur a répondu par la positive. "Je pense qu'effectivement c’est une équipe qui a beaucoup de compétences, de force, de complémentarité. Les titres depuis 2016 parlent pour ce collectif. Donc oui. Oui c’est le collectif le mieux armé aujourd’hui pour le handball féminin français."

"S'il y a un changement, on ne voit pas la différence"

De la bouche des joueuses elles-mêmes, la principale force du collectif est son "homogénéité". "S’il y a un changement, ça fait encore plus mal à l’adversaire, ou au moins aussi mal, on ne voit pas la différence. Contrairement à d’autres équipes qui ont un sept de départ qui ne change pas, on a de la qualité à tous les postes, donc on arrive avec plus de fraîcheur en fin de compétition", explique Chloé Valentini. Cléopatre Darleux, la gardienne et joueuse la plus capée de la sélection insiste : "Avant, il y avait plus de stars et d’individualités. Aujourd’hui tout le monde peut apporter quelque chose. L’équipe adverse doit se concentrer sur toutes les joueuses".

Convaincues qu’elles peuvent réaliser un grand résultat cet été après avoir battu deux fois les Norvégiennes, leurs principales rivales, lors du dernier championnat du monde, les Bleues devront toutefois se méfier des Hongroises. Elles ne les avaient battues que d’un but lors de leur entrée en lice à Tokyo il y a trois ans, pour entamer une phase de poules que Pauletta Foppa a elle-même qualifiée de "catastrophique". Mais cette équipe a depuis gagné en expérience et compte le montrer.

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