Jeux olympiques : en 1968, le coureur américain Tommie Smith levait le poing contre le racisme

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Jeux olympiques : en 1968, Tommie Smith levait le poing contre le racisme
Jeux olympiques : en 1968, Tommie Smith levait le poing contre le racisme Jeux olympiques : en 1968, Tommie Smith levait le poing contre le racisme (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Boisseau, A. Fischer, N. Berthelot
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En 1968, à l’issue de la finale du 200 m des Jeux olympiques de Mexico, Tommie Smith et John Carlos brandissaient le poing sur le podium contre le racisme subi par la communauté noire aux États-Unis.

Le 16 octobre 1968, Tommie Smith remporte le 200 m en battant le record du monde aux Jeux olympiques de Mexico. John Carlos est 3e. Les deux Américains ont saisi l’occasion de dénoncer la ségrégation raciale qui n’avait toujours pas disparu aux États-Unis. Six mois plus tôt, Martin Luther King était assassiné par un suprémaciste blanc.  
À 80 ans, Tommie Smith ne regrette rien. "C’était ma seule chance car j’avais déjà essayé de m’exprimer avant, mais il y avait cette croyance que les athlètes n’avaient rien à dire sur le sport ou que l'olympisme ne devait pas être politique", explique-t-il. 

Une exclusion et des menaces 

Sur le podium, les athlètes ont aussi baissé la tête et retiré leurs chaussures en référence à la pauvreté des Afro-Américains. Leur poing levé fait référence au Black Power, du nom des militants contre la ségrégation. Ils sont exclus du village olympique et des JO à vie, et subissent des menaces de mort. À leurs côtés, l’Australien Peter Norman portait le même badge qu’eux, celui du Projet olympique pour les droits humains, une organisation contre le racisme.  

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