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JO 2022 : mais à quoi servent ces bandes adhésives sur les visages des athlètes ?

Depuis le début des Jeux olympiques de Pékin, nombreux sont les athlètes qui concourent avec des morceaux d'adhésif sur le visage.

Article rédigé par franceinfo: sport - Louis Delvinquière
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le fondeur français Hugo Lapalus, lors du skiathlon olympique de Pékin, le 6 février 2022. (MILLEREAU PHILIPPE / KMSP / AFP)

Mais à quoi peuvent bien servir ces bandes bleues, rouges, noires ou même à motifs qui couvrent les visages des athlètes olympiques ? Ingrédient secret de la victoire, simple accessoire de mode, protection ? Pour répondre à cette question, nous avons demandé à Hugo Lapalus, fondeur de l'équipe de France présent à Pékin, de nous en dire plus.

La fondeuse suédoise Frida Karlsson lors du skiathlon olympique d'ouverture à Zhangjiakou, le 5 février 2022. (ODD ANDERSEN / AFP)

Le "tape" protège du froid

Le moustachu de La Clusaz, nous évoque le "tape" pour définir ces bouts de tissus. Puis il développe : "On les met en général quand il fait vraiment froid ou quand il y a du vent. Ça permet de nous protéger et c'est vraiment très efficace". Et d'ajouter : "On les place sur les zones sensibles comme le front, le nez ou les pommettes. Cela nous permet de rester un peu plus au chaud et de ne pas trop subir le froid."

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Hugo Lapalus en course avec la superstar du ski de fond Johannes Hoesflot Klaebo lors du skiathlon de Pékin, le 6 février 2022. (MILLEREAU PHILIPPE / KMSP)

L'enjeu, au-delà de se protéger du froid, est aussi dans la préservation de soi. Le fondeur français précise : "L'important c'est qu'en compétition on doit garder un maximum d'énergie et de force pour la course. Et c'est vrai que le froid nous en prend énormément. On s'en protège un maximum et les straps [ou tape], tout comme les bonnets et les sous-couches de vêtements, nous le permettent."

Et à Pékin, où le froid et cette brise glaciale sont omniprésents depuis le début des Jeux, ces petites bandes peuvent avoir leur importance. "Cela nous a bien servi sur le skiathlon car, quand on est arrivés, il y avait vraiment beaucoup de vent. Un vent qui était très prenant donc pour assurer le coup on a décidé d'en mettre", se souvient Lapalus qui a abandonné la course après une bonne première partie. Et de conclure : "Ça caille beaucoup ici donc je pense qu'on va pas mal l'utiliser encore ces prochaines semaines !" (rires)

Les fondeurs français Jules Lapierre, Maurice Manificat et Clément Parisse après le skiathlon olympique de Pékin, le 6 février 2022. (MILLEREAU PHILIPPE / KMSP)

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