JO 2024 : le Hangar Y de Meudon, près de Paris, espère accueillir la vasque olympique

Le site construit à Meudon (Hauts-de-Seine) a déposé sa candidature pour abriter de manière permanente ce symbole des Jeux olympiques et paralympiques.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le Hangar Y à Meudon, le 8 avril 2024. (BERTRAND GUAY / AFP)

Elle a illuminé notre été et le ciel parisien. La vasque olympique, cet anneau surmonté d’un ballon qui trônait aux Tuileries à Paris — va-t-elle réapparaître bientôt dans la capitale ? Dès le lendemain des Jeux, Anne Hidalgo, le maire de Paris, avait dit vouloir conserver certains symboles en héritage. En attendant de trouver un lieu et un consensus, la vasque avait été démontée. Et désormais, les candidatures sont ouvertes pour l'accueillir et sont parfois surprenantes.

La candidature du Hangar Y à Meudon, au sud-ouest de Paris, n’était pas forcément la plus évidente, mais elle fait sens. D’abord parce que les dimensions sont idéales : 28 m de haut, 40 m de large et 70 m de long, l’écrin parfait pour la vasque. 

Mais surtout, le hangar Y semblait prédestiné, lui qui a été construit lors de l’exposition universelle de 1879 pour des expériences justement sur des dirigeables. "C'est notamment depuis le Hangar Y que va décoller, pour la première fois au monde, un ballon dirigeable en circuit fermé qui peut revenir à son point de décollage grâce à un moteur électrique. Comme la vasque olympique a fait fonctionner sa flamme à partir de l'eau, grâce à un système électrifié", explique Jean-Michel Crovesi, le directeur général du Hangar Y.

Un retour aux Tuileries, autre option envisagée

Mais cette candidature ne fait pas l'unanimité. "Meudon, ce n’est pas Paris", souffle un acteur privilégié des JO. Autre point à prendre en compte : le hangar Y, bien qu’appartenant à l’État, a un modèle payant. L’autre piste est donc que la vasque revienne dans son berceau aux Tuileries. Ce potentiel retour dans le cœur de Paris ne s'effectuerait pas toute l’année, mais de manière évènementielle, par exemple pour le premier anniversaire des JO. Avec tout de même une différence importante : il n'est pas question de l’allumer, car la flamme olympique ne brille que pendant les Jeux.

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