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Vidéo Test event du triathlon dans la Seine : des contrôles de l'eau "en temps réel" pour éviter "les contaminations"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
Selon Laurent Moulin, responsable de la recherche et du développement à Eau de Paris, la qualité de l'eau de la Seine est "satisfaisante" pour le moment.

Des prélèvements d'eau ont lieu "la nuit précédant l'épreuve pour vérifier la bonne qualité et des capteurs la mesurent en temps réel", a expliqué jeudi 17 août sur franceinfo Laurent Moulin, responsable de la recherche et du développement à Eau de Paris, qui travaille notamment à l’analyse de la qualité de l’eau de la Seine, alors qu'à un an des JO de Paris, le triathlon mondial organise son "test event" dans et autour de la Seine du 17 au 20 août. La qualité de l'eau de la Seine "satisfaisante" pour le moment est observée de près.

franceinfo : Est-ce que tout est sous contrôle pour l'épreuve de triathlon ?

Laurent Moulin : Il y a deux types de contrôles qui sont réalisés. Des prélèvements sont faits la nuit précédant l'épreuve pour vérifier la bonne qualité de l'eau et des capteurs qui mesurent en temps réel, c'est-à-dire toutes les 20 minutes, la qualité de la Seine. On transmet les résultats pour la réunion des organisateurs, de la ville et des athlètes. C'est là où sera décidé ou non la tenue des épreuves.

Comment se font les mesures ?

On prélève un échantillon d'eau, il est amené en laboratoire et on va regarder la présence de bactéries indicatrices, c'est-à-dire de traces de matières fécales, qui ne sont pas dangereuses. Cela nous permet de traduire la qualité de l'eau du fleuve et de voir s'il y a des microorganismes potentiellement dangereux pour les athlètes et les gens qui se baigneraient.

Sans être dangereux, un niveau trop important de ces bactéries entraîne l'annulation des épreuves. Pourquoi ?

C'est un indicateur. Le fait qu'on trouve des bactéries escherichia coli et entérocoques indiquent qu'il y a trop de traces de matières fécales et donc la potentialité pathogène est trop importante pour que les gens puissent se baigner. On cherche toujours ces indicateurs, c'est la réglementation européenne. Cela permet de faire une relation entre la santé des baigneurs et la qualité de l'eau. Quand il y en a trop, les gens ont de fortes chances de faire des gastroentérites et d'avoir des problèmes de peau, d'oreille ou de nez.

Que faut-il faire pour éviter qu'il y ait trop de bactéries ?

Il faut éviter les rejets des eaux usées, tous ces organismes qui rendraient les gens malades viennent des humains. L'idée est donc de traiter ces eaux le mieux possible pour qu'il n'y ait pas de contamination.

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