JO de Paris 2024 : "Je m'attends à en prendre plein les yeux", confie le porte-drapeau français Florent Manaudou

Le nageur, champion olympique 2012, assurera le rôle de porte-drapeau à la cérémonie d'ouverture à côté de la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon. Il se confie à franceinfo à quelques heures de l'événement.
Article rédigé par franceinfo
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Florent Manaudou, au Club France à la Grande Halle de La Villette, le 25 juillet 2024. (LAURIN AMELIE / KMSP)

Une cérémonie comme on n’en a jamais vue. 85 bateaux sur la Seine transportant des milliers d’athlètes et plus de 300 000 personnes sont attendues sur les quais pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. C’est la péniche transportant l’équipe de France qui partira en dernier. À sa proue, les deux porte-drapeaux désignés par les sportifs eux-mêmes : la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon et Florent Manaudou. Le nageur, champion olympique en 2012 apparaît tranquille et excité à la fois de jouer ce rôle très symbolique.

Comme à son habitude, comme avant une grande échéance, Florent Manaudou est serein. Une véritable force tranquille. Pourtant, vendredi soir, le nageur sera porte-drapeau pour des Jeux à domicile dans une cérémonie atypique sur l’eau devant des centaines de milliers de spectateurs. Mais chez lui, c'est l'impatience qui domine. "J'ai croisé les handballeurs, les volleyeurs, les filles du water-polo, les plongeuses, tous ces gens-là me donnent une énergie et aussi un détachement par rapport à la cérémonie. Je sais que c'est un rôle ultra important."

Un effet "surprise"

Florent Manaudou sera aux premières loges d’un spectacle qu’on annonce hors norme, très loin des cérémonies habituelles des JO. Il en a déjà connu trois.

"Je m'attends à en prendre plein les yeux. C'est impossible de se préparer pour ce genre d'événements, je ne sais pas ce qu'il va se passer, ce n'est pas juste un tour de stade, c'est vraiment très long, et profiter de ce moment-là, c'est important."

Florent Manaudou

à franceinfo


Ces derniers jours, plusieurs détails sur l’organisation ont été dévoilés, mais point trop n’en faut, insiste celui qui vise une 5e médaille à Paris. "J'ai un peu de mal avec toutes les surprises dévoilées par les médias avant, il faut quand même un effet de surprise." Florent Manaudou ne s’est pas spécialement entraîné à brandir le drapeau. "Pas besoin", rigole-t-il dans un ultime sourire.

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