Polémique sur l'Arena Champ-de-Mars : "On n'était pas prêt, c'est dommage", regrette le président de la Fédération française de judo

La Fédération internationale de judo a fortement critiqué le site qui accueille les judokas et a affirmé que l'Arena Champ-de-Mars "n'est pas prête" à recevoir les compétitions olympiques.
Article rédigé par franceinfo
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L'Arena Champ-de-Mars, situé au Grand Palais éphémère, doit accueillir les épreuves de judo aux Jeux olympiques de Paris 2024. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"On n'était pas prêt. C’est dommage de ne pas être prêt une semaine avant, deux semaines avant pour rassurer tout le monde", a admis jeudi 25 juillet sur franceinfo Stéphane Nomis, président de la Fédération française de judo justifiant ainsi les critiques de Marius Vizer, président de la Fédération internationale de judo à l’encontre du site de l'Arena Champ-de-Mars qui accueille les compétitions de judo

Selon la fédération internationale, le site n'est pas digne d'accueillir des épreuves des Jeux olympiques. Marius Vizer pointe notamment la qualité des tatamis. "On a eu quatre ans pour se préparer, c’est dommage", regrette Stéphane Nomis, même "si on sera prêt le jour J, c’est ce qui compte", poursuit-il.

"Ce sera nickel", assure la ministre

Stéphane Nomis assure que cette polémique n’est pas "un règlement de compte" entre la fédération internationale et le Comité international olympique dont les relations sont plutôt froides : "Tout le monde est sous tension. C’est la compétition du siècle. Il n'y a pas mieux, il n'y a pas plus important pour eux, pour le judo", explique-t-il. Les fédérations connaissent l'Accor Arena de Bercy où se déroulent les grandes compétions de judo. "C’est la Rolls du judo Bercy, ils s’attendaient à la même chose", affirme-t-il.

Sur la qualité des tatamis, Stéphane Nomis confirme que "la plateforme de combat n’était pas réglementaire". La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, s’est voulue rassurante jeudi sur franceinfo en disant "ça sera nickel, à la poussière près," samedi, jour du début des compétitions, "on s'y engage". Les équipes "ont tout bougé, ils ont tout remis, ils ont tout installé et là, on est prêt", assure également Stéphane Nomis.
 

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