Nous sommes en 2052, vivez en temps (presque) réel la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris sous un climat plus chaud

Article rédigé par Camille Adaoust, Raphaël Godet - avec les illustrations de Héloïse Krob et Pauline Le Nours
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le Stade de France imaginé en 2052, rénové pour s'adapter aux conséquences du réchauffement climatique. (HELOISE KROB / PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO)
Pendant la quinzaine, franceinfo imagine les Jeux de Paris dans 28 ans. Voici le premier jour d'une série de six épisodes.

Ce qu'il faut savoir

[Cet article a été publié à l'occasion de l'ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet dernier. Les épreuves olympiques et paralympiques étant réunies dans ce récit d'anticipation, nous vous proposons de le relire en ce jour de cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de Paris... en 2052.]

Les yeux du monde entier sont rivés sur Paris et les Jeux olympiques de 2024, dont la cérémonie d'ouverture a lieu vendredi 26 juillet. Mais lisez bien ce qui suit : ici, nous sommes en juin 2052, dans un monde encore plus bouleversé par le changement climatique. Franceinfo profite de cette quinzaine pour imaginer à quoi pourraient ressembler ces mêmes Jeux de Paris dans vingt-huit ans.

Franceinfo a choisi de raconter, en temps (presque) réel, six journées marquantes de ces Jeux olympiques et paralympiques de l'avenir. Un récit d'anticipation basé sur les connaissances actuelles, étayé par des rapports et des interviews de chercheurs en science du climat et de personnalités du monde du sport (voir notre méthodologie). Le scénario final décrit des Jeux marqués par une sobriété choisie et un recours à la technologie, parfois synonyme de mal-adaptation.

Organisation décalée au mois de juin, déplacements limités, disciplines disparues ou contraintes d'évoluer, conséquences des effets de la chaleur sur le corps humain... Projetez-vous au cœur du plus grand événement sportif adapté (ou non) à la hausse moyenne de 2,7°C en France par rapport à l'ère préindustrielle. Voici le récit de la première journée, lors de laquelle se dessine déjà le nouveau visage de Paris et des Jeux de demain. Place à la cérémonie d'ouverture, avec un défilé des athlètes bien différent de celui d'aujourd'hui.

>> Découvrez la suite de notre récit des Jeux de Paris en 2052, à travers une deuxième journée d'épreuves.

Pour lire le récit dans l'application franceinfo, cliquez sur "Suivez le Live en cours".

Le Live

Nous sommes en juin 2052, dans un monde encore plus bouleversé par le changement climatique. Franceinfo profite de la quinzaine des JO-2024 pour imaginer à quoi pourraient ressembler ces mêmes Jeux de Paris dans vingt-huit ans.
  • Camille Adaoust
    franceinfo Il y a 0 sec
    Enfin, nous y sommes ! H-2 avant le début de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de 2052 au Stade de France. Ils sont encore une fois en juin, pour éviter les températures invivables de l'été. Si vous nous suivez de loin, ça vous laisse le temps de régler vos lentilles de réalité augmentée. Deux options possibles avec le coûteux abonnement RealPremium cette année : suivre le show aux côtés de la délégation française ou alors assis en tribune VIP.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    Disons-le, le Stade de France ne fait pas ses 54 ans, avec son toit végétalisé et rétractable recouvert de panneaux solaires. En hologramme, au-dessus de l'enceinte, la devise des Jeux flotte dans les airs : "Citius, Altius, Fortius, Sobrius".
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    Le "Circle Paris" est déjà bien chargé. Sur les deux voies électrifiées réservées aux automobiles, c'est du pare-choc contre pare-choc. Pour le moment, le métro CirculR, gratuit pendant les Jeux, tient la cadence : une rame toutes les deux minutes. Juste à côté, les vélos filent sur la "promenade douce", direction l'immense parking dédié du Stade de France. Retrouvez le trafic en temps réel sur Real-Time Traffic Control, pour savoir quand partir et par où passer ou pour trouver un covoiturage.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    Les spectateurs les plus prévoyants sont déjà sur place. La foule avance à un rythme régulier grâce aux scanners à flux libre, qui passent en revue 100 personnes par minute. En plus des objets menaçants et des comportements suspects, le portique peut repérer le pass d'entrée des visiteurs et leur attestation de transport décarboné, le Comité international olympique et paralympique (CIOP) ayant fortement limité les venues par avion.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    Les scanners détectent aussi les certificats de vaccination obligatoire contre certaines maladies tropicales, répandues à cause du réchauffement climatique. "Il y a un risque majeur de diffusion d'une épidémie dans l'Hexagone en raison de l'afflux de visiteurs pendant les JO, au moment où le moustique est très présent", a déclaré la Haute Autorité de santé pour justifier sa décision.
  • Camille Adaoust
    franceinfo Il y a 0 sec
    Le temps que chacun s'installe, racontez-moi ce que vous pensez de ces Jeux qui poursuivent leur transition écologique, engagée il y a une trentaine d’années.
    @lolodu46
    Il y a 0 sec
    Je suis fan du saut à ski sur herbe ! J'ai même pris une licence l'an dernier dans mon club de Lille.
    @gribouille
    Il y a 0 sec
    Quel bonheur, les Jeux communs entre athlètes olympiques et paralympiques ! Quand je pense que certains trouvaient l'idée idiote de réunir les deux… C'est tellement plus juste et plus écologique de mutualiser les événements !
  • Raphaël Godet
    reporter franceinfo sur place Il y a 0 sec
    Le portique d'entrée du Stade de France vient de sonner. Des militants de la branche française du collectif No Sport sont évacués par la police. "Dans un monde où la famine touche des centaines de millions de personnes, c'est insupportable qu’une poignée de privilégiés puissent griller autant de calories pour le seul plaisir de quelques-uns", crie au mégaphone son leader. L'Organisation mondiale de la santé a déjà répondu à la polémique, soutenant toujours la pratique du sport comme bénéfique pour le bien-être et la santé des populations.
  • revue de presse
    Il y a 0 sec
    Ce matin, l'interview de la championne olympique américaine de trottinette freestyle Pixie Oxela est la plus partagée. Elle a annoncé son forfait pour des raisons écologiques, à quelques heures des épreuves. "Je ne me déplacerai plus en avion. Il faut faire évoluer nos sociétés pour enfin atteindre nos engagements climatiques. Les déplacements des spectateurs sont limités, pourquoi pas les nôtres ?", questionne la star de la discipline. Elle est la 23e athlète à renoncer publiquement à l'événement.
  • alerte franceinfo
    Il y a 0 sec
    Il est 20h52. La cérémonie d'ouverture commence officiellement. La France défilera en dernière position, aux alentours de 22h40, avec à sa tête, les Bleus du biathlon d'été (tir et ski à roulettes), élus collectivement porte-drapeaux, il y a une semaine.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    Vive émotion lorsque la caméra-drone filme Tarlan Lanok. Il est le premier porte-drapeau de la nouvelle délégation du Pacifique, rassemblant le Vanuatu, les Tonga, Kiribati et Tuvalu. L'athlète originaire des Îles Marshall, disparues sous l'effet de la montée des eaux, doit son nom à un ancien atoll.