Paris 2024 : "Ce que l'on anticipe, ce n'est pas forcément un changement de nature de la criminalité, mais la même délinquance puissance X", avertit la procureure de Paris

"On craint les escroqueries au logement, un afflux de proxénétisme plus important", ainsi que des "cyberattaques", égrène Laure Beccuau, jeudi sur France Inter.
Article rédigé par franceinfo
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Laure Beccuau, procureure de Paris, jeudi 2 mai 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Ce que l'on anticipe, ce n'est pas forcément un changement de nature de la criminalité, mais la même délinquance puissance X" pendant les Jeux olympiques, a indiqué la procureure de Paris, Laure Beccuau, jeudi 2 mai sur France Inter.

"Paris a pour caractéristique d'avoir toujours des touristes en juillet-août. Simplement, il y aura beaucoup plus de touristes, a ajouté la procureure de Paris. Ça veut dire que les délinquants vont s'attaquer à ces touristes de façon - j'ose le dire - classique : les vols de montres, les vols à la tire. Puis il va y avoir une délinquance plus spécifique. On craint les escroqueries au logement, un afflux de proxénétisme plus important. Et puis, au-delà de la plaque parisienne (la petite couronne), ce dont on est certains, c'est que les cyberattaques vont se multiplier pendant les JO." 

Des risques qui s'ajoutent à une éventuelle menace terroriste. Mi-avril, Emmanuel Macron avait donné quelques détails concernant les "plans B", voire "plans C" élaborés pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, le 26 juillet. En cas de menace terroriste jugée suffisamment élevée, la cérémonie d'ouverture pourrait être "limitée au Trocadéro", voire délocalisée au Stade de France, avait-t-il affirmé

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