Paris 2024 : "Nous sommes dans les temps pour que les épreuves des JO puissent se tenir", se réjouit le préfet d'Île-de-France

Marc Guillaume s'est baigné dans la Seine en compagnie d'Anne Hidalgo mercredi.
Article rédigé par franceinfo
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Marc Guillaume, Anne Hidalgo et Tony Estanguet ont piqué une tête dans la Seine, le 17 juillet, moins de deux semaines avant les JO de Paris 2024. (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS)

"Ça fait plaisir de voir que nous sommes dans les temps pour que les épreuves des Jeux olympiques puissent se tenir", salue mercredi 17 juillet sur franceinfo le préfet d'Île-de-France Marc Guillaume, après sa baignade dans la Seine en compagnie de la maire de Paris Anne Hidalgo et du président du comité d'organisation (Cojo) Tony Estanguet.

Ils ont nagé 100 mètres en crawl devant des centaines de spectateurs et une foule de journalistes pour "faire taire les critiques", selon le préfet pour qui "le résultat est atteint". "Il fallait faire cette photo de famille", estime-t-il. "Cette baignade est surtout le témoignage d'une action qui s'est déroulée pendant de nombreuses années et qui est réussie", a poursuivi Marc Guillaume. Car plonger dans le fleuve de la capitale mercredi n'est pas anecdotique, c'est le "symbole du chemin parcouru" pour "lequel l'État a investi plus de 700 millions d'euros", rappelle le préfet de la région Île-de-France. L'État et les collectivités franciliennes ont injecté 1,4 milliard d'euros depuis 2016 pour rendre baignables la Seine et son principal affluent, la Marne. La dépollution de la Seine était un des piliers de la candidature parisienne pour l'organisation des Jeux olympiques.

Un plan B et un plan C s'il pleut trop

Après la cérémonie d'ouverture du 26 juillet, les épreuves de triathlon (30 et 31 juillet, 5 août), natation marathon (8 et 9 août) et paratriathlon (1er et 2 septembre) doivent se tenir dans la Seine. "Quand nous arriverons aux approches des épreuves, le Cojo aura le même exercice de transparence pour que ces résultats soient publics", a fait savoir le préfet.

En cas de précipitations intenses, les ouvrages de rétention construits pour l'occasion ont vocation à empêcher les rejets de l'eau non traitée dans le fleuve. Les organisateurs ont élaboré un plan consistant à reporter de quelques jours les épreuves, voire un plan C, à savoir le transfert des épreuves de natation marathon à Vaires-sur-Marne, en Seine-et-Marne.

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