Paris 2024 : sur les primes des agents publics "le compte n'y est pas", affirme la CGT

Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT salue le fait "qu'il y ait une graduation des primes en fonction des contraintes" mais la CGT souhaite "les mêmes primes" pour "les mêmes contraintes" et "quel que soit l'employeur".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, lors d'une manifestation à Paris, le 23 septembre 2023. (BERTRAND GUAY / AFP)

"Le compte n'y est pas", a affirmé samedi 9 mars sur franceinfo Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, alors que Stanislas Guerini, le ministre de la Transformation et de la Fonction Publique, a annoncé samedi sur franceinfo des primes pour les agents publics pendant les JO, d'un montant de 500 à 1 500 euros en fonction de leur degré de mobilisation.

Pour Céline Verzeletti, Stanislas Guerini "semble faire des annonces qui n'étaient pas prévues". Mais selon elle, "il y avait des dispositions pour des primes par rapport aux agents mobilisés de la fonction publique pour les Jeux olympiques. Mais ces dispositions, prévues depuis le mois de novembre 2023, n'étaient pas très précises". La CGT réclamait "plus d'éclaircissement" et de pouvoir "discuter de critères d'obtention de primes de compensation qui soient les mêmes pour tous et toutes, quel que soit l'employeur public".

"Ce gouvernement n'entend jamais les alertes des organisations syndicales"

Céline Verzeletti salue le fait "qu'il y ait une graduation des primes en fonction des contraintes". Mais la CGT veut un principe : "pour les mêmes contraintes, les mêmes primes, quel que soit l'employeur". "Les agents des collectivités territoriales doivent percevoir ces mêmes primes s'ils ont les mêmes contraintes que, par exemple des policiers qui sont dans la fonction publique d'État. Aujourd'hui, cette garantie-là, on ne l'a pas." La secrétaire confédérale de la CGT reconnaît "un pas" de la part du ministre de la Transformation et de la Fonction Publique "qui semble dire que ces primes pourraient bénéficier à l'ensemble des agents mobilisés pour les Jeux olympiques et non plus comme c'était prévu, à l'appréciation de l'employeur".

"Ce gouvernement n'entend jamais les alertes des organisations syndicales", déplore Céline Verzeletti. "Il ne veut pas suffisamment se mettre autour d'une table pour discuter des besoins réels des agents qui vont être vraiment particulièrement mobilisés pour ces Jeux olympiques".

"Très souvent, il faut plutôt dégainer des menaces de mobilisation, de grèves, déposer des préavis de grève pour qu'enfin ils se rendent compte que les Jeux olympiques ne pourront pas se tenir sans les travailleurs et travailleuses", ajoute Céline Verzeletti.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.