Athlétisme aux JO de Paris 2024 : "J'attends cela depuis des années", confie Makenson Gletty, grand espoir du décathlon français, avant le début de l'épreuve

Le décathlonien va disputer ses premiers Jeux, à l'âge de 25 ans, avec l'ambition de briller et de sortir de l'ombre de Kevin Mayer.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le décathlonien français Makenson Gletty lors des championnats d'Europe d'athlétisme, à Rome, en juin 2024. (HERVIO JEAN-MARIE / KMSP via AFP)

Les épreuves olympiques d’athlétisme sur piste débutent vendredi 2 août au matin au Stade de France, sur une magnifique piste violette. Au total, 87 athlètes français seront engagés, mais pas Kevin Mayer. Le double vice-champion olympique en titre du décathlon et double champion du monde a déclaré forfait jeudi, à la dernière minute, suite à une blessure contractée il y a trois semaines. 

Même si le clan tricolore perd l’un de ses chefs de file, l'athlétisme pourrait voir enfin briller un autre décathlonien, Makenson Gletty, qui va disputer ses premiers Jeux olympiques à l'âge de 25 ans. Franceinfo l'a rencontré avant son entrée en lice, vendredi matin.

Quand on lui rappelle sa médaille de bronze décrochée début juin aux championnats d’Europe à Rome, Makenson Gletty a "des étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre." Des sensations que le décathlonien rêve de ressentir à nouveau sur la piste du Stade de France : "J'attends cela depuis des années et maintenant, j'y suis. J'ai très hâte, mais au-delà de ça, j'ai hâte aussi de performer", assure-t-il.

D'Haïti aux Jeux olympiques de Paris

L’histoire est belle pour cet enfant né en Haïti et arrivé à l’âge de 7 ans dans une famille adoptive en Haute-Savoie. "Je n'ai pas eu une enfance des plus faciles, je vois toute la chance que j'ai eue d'avoir des parents aimants qui m'ont inculqué les valeurs de la France", se rappelle ce colosse qui mesure 1,92 m.

Il aura également une pensée pour son modèle, Kevin Mayer, qui sera finalement absent vendredi matin sur la piste. "Je dois penser à moi parce que c'est ma compétition, c'est mon moment à moi. Mais bien sûr que ma pensée va vers lui, j'aurais fortement aimé l'avoir à mes côtés", jure le décathlonien. Makenson Gletty, policier dans la vie, guettera avec impatience le coup de pistolet pour le départ du 100 m, vendredi matin à 10 heures.

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