Kevin Mayer déclare forfait pour le décathlon des JO de Paris 2024, insuffisamment remis de sa blessure à la cuisse

Le Français a annoncé, jeudi 1er août, renoncer à son rêve olympique. Blessé à l'ischio-jambier gauche depuis sa chute au meeting de Paris le 7 juillet, il devait débuter son décathlon vendredi au Stade de France.
Article rédigé par Anaïs Brosseau
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La détresse de Kevin Mayer après sa blessure au meeting de Paris, le 7 juillet 2024. (PHILIPPE MILLEREAU / KMSP / AFP)

La fin prématurée d'un rêve olympique. Alors qu'il a couru des mois après sa qualification pour Paris 2024, obtenue mi-juin à Rome lors des championnats d'Europe, Kevin Mayer ne se présentera pas finalement sur la piste violette du Stade de France les 2 et 3 août. Le couperet est tombé, jeudi 1er août, après un ultime test sur 30 m, couru à vitesse maximale, a annoncé la délégation française.

Insuffisamment remis de sa blessure à l'ischio-jambier gauche, contractée lors d'un 110 m haies au meeting de Paris, le 7 juillet, le Tricolore a ensuite précisé, sur son compte Instagram : "Malheureusement les tests n’ont pas été concluants, ils ne donnent aucun espoir sur le fait d’être compétitif demain. C’est la loi du sport et elle est dure. Je ne serai pas au départ du décathlon."

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Lors d'un point presse organisé mardi 30 juillet, le décathlonien français avait estimé à "10%" ses chances de prendre le départ de ses 10 travaux. "C'est un miracle de ouf si ça passe", avait lâché, très ému, le double vice-champion olympique de la discipline. Kevin Mayer avait indiqué dès mardi que son équipe organiserait jeudi un test au Stade de France.

Des "progrès surprenants" au forfait

Trente mètres à courir à puissance maximale pour déterminer de sa participation ou de son forfait. "Si je n'arrive pas à faire 30 m à fond, sans rien sentir, c'est sûr que 100 m, ça ne passera pas", avait-il justifié, lucide sur son état physique, alors même que deux jours plus tôt sur ses réseaux sociaux il avait évoqué "des progrès surprenants". L'exercice ne s'est donc pas avéré concluant. Et s'il avait accepté la potentialité que "ça pète" durant la compétition, la prudence a finalement été choisie pour celui qui disait hésiter "à se donner en spectacle au Stade de France". 

Les nombreux soins mis en place, notamment de la kinésithérapie, et un traitement en caisson hyperbare, n'auront pas suffi à remettre à temps sur pied l'athlète de 32 ans. Makenson Gletty, médaillé de bronze des championnats d'Europe, sera donc l'unique représentant tricolore sur le décathlon olympique.

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