Equitation aux JO de Paris 2024 : Nicolas Touzaint, "un modèle" qui dispute ses septièmes Jeux

Les épreuves de cross-country se déroulent dimanche au château de Versailles, avec une chance de médaille tricolore. Parmi les trois Français, Nicolas Touzaint, 44 ans, qui dispute ses septièmes Jeux.
Article rédigé par franceinfo
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Nicolas Touzaint, qui monte Diabolo Menthe, lors de l'épreuve olympique de dressage au château de Versailles, le 27 juillet 2024. (PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP)

Voilà une image qui va sans doute marquer ces Jeux olympiques : le cross-country du concours complet d’équitation, dimanche 28 juillet, dans les magnifiques décors naturels du parc du château de Versailles. C’est la deuxième des trois épreuves de ce triathlon équestre. Après le dressage samedi, les Français sont en course pour une médaille, troisièmes derrière la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Parmi les trois cavaliers tricolores, il y a Nicolas Touzaint qui dispute ses septièmes Jeux olympiques. Comme la porte-drapeau Mélina Robert-Michon en athlétisme, il égale le record de participation de l’ancienne cycliste Jeannie Longo.

Et en sept Jeux olympiques, il a remporté deux médailles : le bronze par équipe à Tokyo et l’or, par équipe également, à Athènes, il y a vingt ans. Alors quelle différence entre le Nicolas Touzaint de 2004 et celui de 2024 ? "Il est plus raide le matin quand il se lève, ça, c'est sûr, reconnaît le cavalier. Les échauffements sont un peu plus longs et la récupération est un peu plus difficile."

Une "envie de gagner" admirable

S’il ressent parfois ses 44 ans, le cavalier du Maine-et-Loire est une référence dans son sport. À tel point que son coéquipier en équipe de France, Stéphane Landois, le suit depuis toujours. "C'est un modèle, quand j'étais gamin, j'avais des posters de lui dans ma chambre", avoue celui qui participe à ses premiers Jeux. De son co-équipier, il "prend ce qu'il y a à prendre, notamment son envie de gagner, et le fait qu'il arrive toujours à être présent en équipe de France".

En selle sur Diabolo Menthe, un jeune cheval gris de 11 ans, Nicolas Touzaint est bien décidé à faire parler son expérience sur ces JO. Avec son calme et la finesse de son équitation. Il reste un gagneur, mais plus seulement. Il a surtout "beaucoup de plaisir". "J'en profite au maximum parce que, même si c'est un sport qu'on peut pratiquer longtemps, je pense que j'en ai fait plus que je ne vais en faire. Je veux profiter." Et il va pouvoir profiter lors du cross aujourd’hui, faire de belles galopades dans le parc du château de Versailles. 

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