Paris 2024 : les bouquinistes des quais de Seine ne seront pas déplacés pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, annonce l'Elysée

Les bouquinistes avaient notamment fait valoir la fragilité de ces boîtes dans leur refus de libérer les quais de Seine, estiment que beaucoup de leurs confrères ne pourront survivre aux semaines d'inactivité imposées par un démontage.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des bouquinistes le long de la Seine, à Paris, le 12 août 2023. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Les bouquinistes resteront au bord de la Seine. Emmanuel Macron a décidé de renoncer au déplacement prévu des boîtes des bouquinistes installées sur les quais du fleuve en vue de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de l'été prochain à Paris, a annoncé mardi 13 février, l'Elysée. "Constatant qu'aucune solution consensuelle et rassurante n'a pu être identifiée avec ces acteurs", "le président de la République a demandé au ministre de l'Intérieur et au préfet de police de Paris que l'ensemble des bouquinistes soient préservés, et qu'aucun d'entre eux ne soit contraint d'être déplacé", explique l'Elysée.

Ce revirement implique que "les quais hauts" ne seront "plus susceptibles d'accueillir du public pendant la cérémonie", précise l'Elysée. Selon l'entourage du chef de l'Etat, "les éléments récemment communiqués par le ministre de l'Intérieur sur la jauge", revue à la baisse fin janvier à environ 300 000 spectateurs "tenaient toutefois déjà compte de ce possible arbitrage".

Fronde des bouquinistes

Le nombre de boîtes de bouquinistes le long de la Seine qui devaient être enlevées pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet, avait déjà été abaissé de 604 à 428, par la préfecture de police, en janvier. Une proposition qui n'avait pas convaincu les principaux intéressés : lors de l'assemblée générale de l'Association culturelle des bouquinistes de Paris, le 19 janvier dernier, près de 130 d'entre eux (sur environ 180 adhérents) avaient décidé d'intenter une "action en justice au tribunal administratif" pour contester cette opération.

Les bouquinistes, qui font notamment valoir la fragilité de ces boîtes dans leur refus de libérer les quais de Seine, estiment que beaucoup de leurs confrères ne pourront survivre aux semaines d'inactivité imposées par un démontage, une restauration et un remontage de leur outil de travail.

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