JO de Paris 2024 : 68 cyberattaques ont été déjouées depuis le début des Jeux, selon Gabriel Attal

Deux sites olympiques, ceux de Bercy et de la Villette, ont notamment été visés.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéa, et le Premier ministre, Gabriel Attal, le 31 juillet 2024 à Matignon, à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Soixante-huit cyberattaques visant l'organisation des Jeux olympiques ont été détectées et déjouées depuis le début de l'événement, a annoncé le Premier ministre démissionaire, mercredi 31 juillet, à l'issue d'un point d'étape sur les JO tenu à Matignon avec la plupart de ses ministres. Gabriel Attal a précisé que deux sites olympiques ont été ciblés : ceux de Bercy et de la Villette, le 25 juillet. "Toutes ces cyberattaques ont été détectées dans les temps", a-t-il déclaré.

La première semaine des JO de Paris 2024 a été un "véritable succès sur tous les plans", qu'il s'agisse des aspects sportifs, d'organisation et de sécurité, a jugé le Premier ministre. Le chef du gouvernement, démissionnaire mais en charge des affaires courantes, a en particulier salué une cérémonie d'ouverture "exceptionnelle", et l'épreuve du triathlon qui s'est tenue mercredi matin dans la Seine, désormais "fleuve olympique". La "baignabilité de la Seine", "malgré une météo très défavorable", "c'est un héritage qui va durer", s'est-il félicité.

Gabriel Attal a également mis en avant "l'engagement remarquable des forces de l'ordre", notant qu'"aucun incident majeur ou notable n'est à déplorer" et que "30 000 policiers et gendarmes" ainsi que "10 000 militaires" sont mobilisés au quotidien à Paris. "Les Jeux sont loin d'être finis, de nombreux défis nous attendent encore", a-t-il prévenu, évoquant les compétitions qui se poursuivent jusqu'au 11 août, la cérémonie de clôture, puis les Jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre. "Ce n'est pas le moment de relâcher la pression."

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.