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Objectif Jeux olympiques : une quarantaine de jeunes athlètes font leur rentrée à l'Insep dans un "environnement incroyable"

L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep) vient d'accueillir une quarantaine de nouveaux jeunes athlètes à Paris. Une rentrée spéciale pour ces sportifs âgés de 13 à 17 ans, destinés à devenir les futurs champions olympiques et paralympiques français. 

Article rédigé par franceinfo - Winny Claret
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Un athlète s'entraîne sur le stade d'athlétisme de l'Insep.  (JEAN AYISSI / AFP)

Leur gabarit ne laisse pas présager de leur jeune âge. Ces sportifs sont à part, ils ont entre 13 et 17 ans et viennent d'intégrer l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep) à Paris, le principal centre d'entraînement olympique et paralympique en France. Ils vont y passer toute l'année en internat, avec des journées entières de cours et d'entraînement.

Pour se préparer à leur compétition, des ateliers sur la nutrition, le sommeil et la psychologie sont proposés. "Dans vos sports, qu'est-ce qui pourrait nécessiter le besoin d'aller voir un psychologue ?", interroge au cours de cette rentrée Anne Templet, la responsable de l'internat des mineurs à l'Insep. "Dans les périodes où ça ne va pas, où il y a des blessures, des contre-performances", répond Ambre Chevreau, 17 ans, championne d'Europe de lutte chez les cadettes. 

Faire face à la pression

Tous ces jeunes sportifs ont conscience de la pression de la haute performance, ils l'ont même souvent déjà éprouvée. "L'objectif reste de refaire championne d'Europe et de faire si possible un podium aux championnats du Monde", annonce Ambre Chevreau, qui insiste sur "l'environnement incroyable" de l'Insep pour se préparer. 

L'objectif de Sasha Barrois se concentre sur "les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles". Lui est double champion de France des moins de 16 ans au 100 mètres et au 200 mètres en sport adapté, pour les athlètes porteurs d'un handicap mental ou physique. "On n'a pas le temps de réfléchir, il ne faut pas se poser de questions", explique-t-il au micro de franceinfo.

On les protège du reste, ils ont un rythme spécifique, ils ont des bâtiments spécifiques

Anne Templet, responsable de l'internat des mineurs à l'Insep

à franceinfo

Face à cette frénésie du haut niveau, ces jeunes athlètes évoluent dans un cocon protégé de l'agitation extérieure. Ils bénéficient d'une "organisation spécifique pour que, à leur jeune âge, ils puissent suivre le rythme", ajoute Anne Templet. Au cours de sa carrière, elle a déjà suivi les débuts de nombreux athlètes français comme les basketteurs Boris Diaw et Tony Parker ou encore le judoka Teddy Riner. 

La rentrée des jeunes athlètes de l'Insep - Le reportage de Winny Claret

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