Cet article date de plus d'un an.

Paris 2024 : "Il faut laisser le temps à la jeune génération d'éclore", estime le champion olympique Renaud Lavillenie

Le médaillé d'or en saut à la perche aux Jeux olympiques de Londres en 2012 a rappelé sur franceinfo ce mardi "la priorité d'être entier physiquement", en vue de Paris 2024.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Renaud Lavillenie à Paris, en 2018. (FREDERIC DUGIT / MAXPPP)

"Il faut laisser le temps à la jeune génération d'éclore", estime mardi 14 mars sur franceinfo Renaud Lavillenie, champion olympique 2012 du saut à la perche, à 500 jours de l'ouverture des Jeux de Paris. L'athlète met ainsi en garde contre une pression trop importante, qui pourrait être exercée sur les jeunes sportifs en passe d'émerger d'ici 2024, nuisant à leur préparation physique et mentale.

franceinfo : On imagine que vous rêvez de participer à ces Jeux de Paris ?

Renaud Lavillenie : Je pense qu'aucun athlète n'a envie de rester sur la touche. Des JO à Paris, ça fait rêver tout le monde ! C'est un rêve de pouvoir avoir les Jeux à la maison, chez soi, de se dire que c'est une expérience unique que l'on va pouvoir espérer vivre. La priorité, c'est donc d'être entier physiquement. Parce que si tel est le cas, je sais que sportivement parlant, ça devrait pouvoir suivre.

Est-ce que vous sentez un élan dans le sport français ?

Oui, clairement, on commence à le ressentir. Peut-être un peu tard par rapport à ce que l'on aurait pu imaginer mais en tout cas, on commence à ressentir qu'il y a de plus en plus d'attention. Je pense en revanche qu'on doit laisser le temps d'éclore à une catégorie de jeunes, entre maintenant et les Jeux. Leur laisser prendre le rythme, sans les pousser trop tôt, pour éviter qu'ils ne soient pas suffisamment prêts psychologiquement. 

"Il faut savoir accepter de prendre le temps au début."

Renaud Lavillenie, athlète

sur franceinfo

Est-ce que vous avez des places ?

C'est un sujet très délicat. Pour l'instant non. Même si je ne me suis pas précipité, et que je sais qu'il y a des places qui vont revenir sur le marché. Je comprends que ça fasse râler certains qui rêvaient d'assister à ces Jeux. La première vente était sur des prix qui étaient quand même peu abordables pour beaucoup de gens, donc forcément il y en a qui se sont sentis lésés, même si d'autres billets arrivent. Malheureusement, nous sommes un pays de 68 millions d'habitants, il n'y aura pas de places pour tout le monde. Même si d'ici-là, j'imagine que davantage de monde aura trouvé satisfaction, il faut se rappeler que ça fait partie de la réalité des Jeux. C'était déjà le cas sur les éditions précédentes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.