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Paris 2024 : les consignes du ministère de l'Intérieur pour sécuriser le relais de la flamme olympique

Alors que le parcours de la flamme olympique sera dévoilé le 23 juin, franceinfo s'est procuré une note que le ministère de l'Intérieur a adressée aux préfets le 28 avril.
Article rédigé par Raphaël Godet
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Les anneaux olympiques installés devant la mairie de Paris, le 13 mars 2023. (ALAIN JOCARD / AFP)

La flamme olympique des Jeux de Paris débarquera en France le 8 mai 2024 à Marseille. Son parcours n'est pas encore connu. Mais une partie de sa sécurisation, oui. Dans une note adressée aux préfets le 28 avril et que franceinfo s'est procurée, le ministre de l'Intérieur donne ses consignes. Dans ce document de huit pages, Gérald Darmanin détaille la sécurisation des "itinéraires de la flamme ainsi que des événements dans les villes étapes" qui vont s'étaler pendant trois mois, avec une moyenne de "160 passages de relais" réalisés quotidiennement, entre 8 heures et 19h30

Chaque jour, quatre villes seront traversées par ce que le document appelle le "convoi principal". Celui-ci "prend la forme d'un relais de course à pied sur un segment de 4 à 5 km avec un changement de porteur tous les 200 mètres". En fin de journée, "la dernière ville traversée devra accueillir la cérémonie d'allumage du chaudron". Chaque jour également, "trois sites iconiques" seront visités par un convoi secondaire, dit "spider". Celui-ci, est-il écrit, devra être "adapté à la configuration des lieux". "Le relais peut aussi bien être une course à pied sur une courte distance de moins d'un kilomètre qu'une simple présentation de la lanterne dans un lieu symbolique ou avec un mode de locomotion atypique". Précision importante : le déplacement des deux convois (principal et secondaire) entre les villes traversées "s'effectue sans que la flamme ne soit visible du public". 

La sécurisation "sous la responsabilité des services de sécurité locaux"

Dans cette note, on apprend aussi que la sécurisation de l'itinéraire du parcours de la flamme "est placée sous la responsabilité des services de sécurité locaux, éventuellement renforcés par des moyens nationaux et des polices municipales". 

"Il est nécessaire que la collectivité locale concernée conçoive des dispositifs de sécurité à la fois robustes et proportionnés."

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur

dans une note adressée aux préfets

A la page 2 du document intitulé "Sécurisation du relais de la flamme olympique", le ministre de l'Intérieur précise : "En sus de la vigilance concernant les risques et menaces pesant sur ce type d'événement, je vous demande d'avoir une attention particulière concernant les mouvements de contestations et de revendications susceptibles de faire émerger des actions à forte visibilité médiatique." Avant d'ajouter plus loin : "L'objectif est un niveau de sécurité optimal permettant de concilier l'aspect festif de l'événement et la prise en compte des risques et des menaces".

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