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Paris 2024 : les transports restent "le gros point d'inquiétude", estime le député PCF Stéphane Peu

Il va falloir améliorer cette "situation dégradée" dans les transports afin qu'elle soit en mesure "d'assumer environ 20 % de trafic supplémentaire, en plein mois d'août" au moment des JO de Paris 2024, selon le député communiste de Seine-Saint-Denis, mardi sur franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
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Un quai de RER à Paris pendant la grève contre la réforme des retraites, le 9 mars 2023. (ALINE MORCILLO / HANS LUCAS)

"Du point de vue des infrastructures, oui, ce sera livré dans les délais" mais les transports "restent le gros point d'inquiétude" des JO 2024, constate mardi 14 mars sur franceinfo Stéphane Peu, député communiste de Seine-Saint-Denis chargé de la mission d’information sur les retombées des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Il déplore "l'insuffisante coordination" entre les différents acteurs du secteur, la SNCF, la RATP, la région Île-de-France et l'État.

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"Le ministre des Transports a nommé un délégué interministériel donc j'espère que ça va améliorer les choses", poursuit Stéphane Peu, dénonçant une situation "déjà catastrophique, sans les Jeux", dans les transports de la région. Selon lui, il va falloir améliorer cette "situation dégradée" afin qu'elle soit en mesure "d'assumer environ 20 % de trafic supplémentaire, en plein mois d'août, sur les transports collectifs" au moment des Jeux.

"On n'a jamais eu aussi peu de bus, aussi peu de métros, et autant d'irrégularités sur les RER qu'en ce moment."

Stéphane Peu, député PCF

sur franceinfo

"La candidature de Paris faisait le pari du transport collectif. Il faut être au rendez-vous !", lance le député communiste. Stéphane Peu propose, "entre autres", de "lever la perspective de l'ouverture à la concurrence fin 2024 des bus parisiens", qui selon lui "dégrade les conditions d'embauche à la RATP". "Que l'on pense que c'est une bonne ou une mauvaise chose, avec mon co-rapporteur, on a un avis différent sur le sujet, mais on est unanime pour dire qu'il ne faut pas faire ça fin 2024", explique-t-il. Stéphane Peu appelle à "reporter" l'ouverture à la concurrence d'au moins 4 ans pour que le président de la RATP et les salariés de la régie de transport puissent se mobiliser pleinement "autour d'un bon accueil des JO 2024".

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