Paris 2024 : visé par une enquête, Tony Estanguet explique "ne pas décider de sa rémunération, ni de son cadre"

Après l'annonce, ce mardi matin, de l'ouverture d'une enquête par la justice sur ses conditions de rémunération, le président du Comité d'organisation des Jeux de Paris s'est défendu.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le 28 novembre 2022. (JOAO LUIZ BULCAO / AFP)

Dans l'œil du cyclone médiatique depuis ce mardi matin et la révélation de l'ouverture d'une enquête par la justice visant ses conditions de rémunération, Tony Estanguet a réagi. En marge de l'inauguration de la piscine Annette Kellerman à La Courneuve, près de Paris, le patron des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a expliqué "ne pas décider de sa rémunération ni de son cadre".

"Je fais confiance à ce qui a été décidé à l'époque de ma prise de fonctions" en 2018, a-t-il assuré à quelques journalistes venus l'interroger. "J'ai appris ce matin (mardi) qu'il y aurait une enquête", a poursuivi le triple champion olympique de canoë (2000, 2004, 2012), expliquant : "Le système qui a été décidé à l'époque, c'était que je ne pouvais pas être salarié et qu'il fallait créer une structure ad hoc qui facture chaque mois au comité d'organisation."

Estanguet évoque un comité des rémunérations existant depuis la création du Cojop

L'enquête à son encontre a été confiée à la police judiciaire la semaine dernière. De son côté, le Comité d'organisation des Jeux (Cojop) s'est dit "étonné" de l'ouverture de cette enquête, faisant valoir que la rémunération de l'ancien sportif "a été décidée et validée par le premier conseil d'administration du Comité d'organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante".

"Depuis le début de la création du Comité d'organisation, il y a un comité des rémunérations avec des experts indépendants, un conseil d'administration qui se sont positionnés, il y a aussi les services de l'Etat, et un contrôle général économique et financier de Bercy qui ont encadré mon niveau de rémunération, le statut de ma rémunération", a expliqué Tony Estanguet, âgé de 45 ans. Et de conclure : "On se rendra disponible comme on l'a fait depuis le début pour répondre aux questions qui nous seront posées".

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