Pas de taxi volant aux JO de Paris 2024 : "Nous conservons l'espoir de faire voler cet engin au-dessus de la Seine", annonce le patron d'ADP

franceinfo

Radio France

Publié le 08/08/2024 11:11

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Test d'un taxi volant à Osaka, au Japon, le 11 décembre 2023. (KYODO / MAXPPP)

Le projet de faire voler des taxis volants "va être reporté de quelques semaines, mais nous conservons l'espoir de faire voler cet engin au-dessus de la Seine, avant la réouverture de Notre-Dame", prévue en décembre prochain, annonce, sur franceinfo, jeudi 8 août, Augustin de Romanet, président-directeur général du groupe ADP (Aéroports de Paris). C'est un "coup de frein réel", reconnaît-il.

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À l'origine, les promoteurs de ces taxis volants électriques avaient annoncé une expérimentation pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, en décollant d'une barge située près d'Austerlitz. En mai 2023, sur franceinfo, Augustin de Romanet envisageait de vendre "quelques milliers de billets à des prix très raisonnables", "de l'ordre de 110 euros" pour les Jeux.

Il renonce finalement faute de certification des moteurs. "Des fournisseurs de moteurs américains ont eu des petites difficultés de livraison", confie le patron d'ADP. "Le moteur avait des petites vibrations qui justifiaient que l'EASA (Agence de l'Union européenne pour la sécurité aérienne) demande au constructeur américain de faire des modifications", précise-t-il.

Une "première mondiale" prévue

ADP et son partenaire allemand Volocopter prévoient néanmoins "une première mondiale" en montant "en quelques heures" le décollage d'un de ces taxis volants "d'un des plus beaux endroits emblématiques au monde, qui est le Grand Trianon, à partir d'une plateforme banalisée", affirme Augustin de Romanet.

Les promoteurs doivent inaugurer, dimanche matin, un vertiport à Saint-Cyr-l'École, au bout du parc du château de Versailles. "Dès 6h33 [juste après le lever du soleil], notre engin pourra s'élever dans le ciel au-dessus du Grand Trianon et nous permettre de montrer des images exceptionnelles d'un engin qui est appelé à sauver beaucoup de vies", détaille le PDG d'ADP. "Pour nous, c'est une innovation qui est appelée à se développer dans la mesure où elle est décarbonée, silencieuse et extrêmement flexible", assure Augustin de Romanet.

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