Les "taxis volants" ne voleront pas à Paris pendant les Jeux olympiques

A défaut de pouvoir profiter de la vitrine des JO pour tester cet engin dans la capitale, les promoteurs du projet prévoient d'organiser des démonstrations avec un prototype, sans passager, jeudi et dimanche.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Un "taxi volant" au-dessus de l'aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis), lors d'un vol expérimental le 20 juin 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Les "taxis volants" électriques ont du plomb dans l'aile. Faute d'avoir reçu à temps la certification de leurs moteurs, le gestionnaire d'aéroports Groupe ADP et la start-up aéronautique allemande Volocopter ont annoncé, jeudi 8 août, renoncer à leurs vols d'expérimentation prévus dans le ciel parisien. Les promoteurs de ce moyen de transport polémique visent désormais un vol "d'ici à la fin de l'année" depuis une plateforme flottant sur la Seine à Paris. En attendant, ADP et Volocopter prévoient d'organiser des démonstrations avec un prototype, sans passager, jeudi et dimanche à l'aérodrome de Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines).

La certification du Volocity, l'engin conçu et fabriqué par Volocopter, a subi un "décalage de quelques semaines" lié à ses moteurs, a expliqué Edward Arkwright, le directeur général exécutif du Groupe ADP, qui gère des aéroports et aérodromes de la région parisienne. Le PDG de Volocopter, Dirk Hoke, a quant à lui attribué ce retard à "un sous-traitant américain qui n'était pas capable de fournir ce qu'il avait promis". Renvoyés aux Etats-Unis afin d'être contrôlés, les moteurs "vont revenir la semaine prochaine, mais pas à temps pour faire les vols" initialement prévus pendant les Jeux olympiques, depuis une barge amarrée à un quai sur la Seine au niveau d'Austerlitz.

Le but à terme est de démontrer la faisabilité d'un nouveau mode de transport en zone urbaine dense, en faisant circuler ces appareils à décollage et atterrissage vertical entre plusieurs "vertiports". Le projet avait déjà vu ses ambitions révisées en baisse ces derniers mois, Volocopter n'ayant pas obtenu une certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) pour accueillir des passagers payants.

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