Reportage "Il y avait une forte ambiance, ce n'est que du bonheur" : à proximité des sites olympiques, les commerces sont ravis et rodés pour les Jeux paralympiques

Après le succès des JO, les commerces à proximité des sites olympiques attendent les paralympiques avec impatience.
Article rédigé par franceinfo - Paola Guzzo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le restaurant le Berkeley, près du Grand Palais, à Paris. (PAOLA GUZZO / RADIOFRANCE)

Les Jeux olympiques se sont achevés dimanche 11 août. Pendant deux semaines, la ville de Paris s'est métamorphosée pour accueillir au mieux les nombreux touristes venus pour les épreuves. Certains commerces ont tourné à plein régime, notamment ceux situés à proximité des lieux de compétition. Pour eux, au lendemain de la cérémonie de clôture signifie le retour à la normale. Dans le quartier du Grand Palais, ces commerçants sortent fatigués de l'expérience, mais ravis et rodés pour les Jeux paralympiques à venir.

Depuis le restaurant le Berkeley, on voit presque le Grand Palais, site des compétitions d'escrime et de taekwondo. Idéalement situé, il était bondé pendant toute la durée des Jeux. Agnès Iken, la directrice, peut enfin souffler : "Nous avons reçu énormément de touristes. C'était très sympa, très intense, très fatigant."

Durant deux semaines, la brasserie de luxe a vécu au rythme des JO : "On a ouvert plus tôt, parfois fermé plus tard. On s'est adapté aux épreuves qui étaient à côté. Les moments où on savait qu'une activité était proche, on savait que la fréquentation était beaucoup plus importante, donc on doublait les effectifs." Les employés, plus nombreux, ont travaillé plus longtemps pour un chiffre d’affaires correct qui ressemblera, selon la gérante, à celui de l'été dernier. Mais elle est fière d'avoir joué un rôle pendant les épreuves, notamment pour les touristes.

"On a essayé de redorer le blason des Parisiens dans la restauration qui ne sont pas forcément aimables. On a été aimables, on a été polis, on a été accueillants. C'était plaisant et l'équipe a passé un agréable moment aussi avec eux."

Agnès Iken, directrice du restaurant le Berkeley

à franceinfo

Quelques mètres plus loin, la terrasse du restaurant Carré Élysée est étonnamment presque vide. Mais le gérant, Jimmy Chatras, sort de cette période intense avec de belles anecdotes : "On a eu une famille avec un médaillé d'argent français. Je sais que c'était une épreuve d'escrime, un homme. Tout le monde l'a acclamé, même les clients qui étaient là. Il y avait une très forte ambiance, ce n'est que du bonheur." Le restaurant aussi est en effectif renforcé et le restera jusqu'en septembre, après les Jeux paralympiques.

Pareil pour le supermarché Franprix du quartier, qui a cartonné pendant les JO. Le gérant, Mohammed Ghazi, dit avoir "multiplié" ses "chiffres par trois. Il n'y a pas que les JO, il y a aussi les touristes qui découvrent cette belle ville de Paris, qui découvrent notre quartier, les gens des bureaux qui reprennent leur activité..." Il a installé une terrasse et de nombreux goodies restent à vendre.

Mohammed Ghazi, gérant d'un Franprix à Paris. (PAOLA GUZZO / RADIOFRANCE)

Le gérant n'attend désormais qu'une chose : "Que les Jeux paralympiques commencent pour qu'il y ait encore cet engouement et cette passion." Une hâte partagée par les autres commerces qui ont pris goût à la frénésie autour des Jeux.

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