Rugby à 7 aux JO 2024 : "Ce petit truc qu'on n'avait pas les autres fois"... Les Bleues comptent sur le public français pour enfin décrocher l'or

Souvent aux avant-postes ces dernières années sur le circuit mondial, les Bleues veulent décrocher leur premier grand titre. Elles démarrent leur tournoi face au Brésil, dimanche.
Article rédigé par Maÿlice Lavorel - envoyée spéciale au Stade de France
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Carla Neisen et les joueuses de l'équipe de France avant d'entrer sur le terrain lors du tournoi de Madrid, au stade Wanda Metropolitano, le 2 juin 2024. (OSCAR DEL POZO / AFP)

Il y a quelques semaines, à Madrid, elles ont elles aussi disputé la grande finale des séries mondiales, décrochant une place de vice-championnes du monde. Alors que les regards du monde du rugby se sont beaucoup tournés vers l’équipe masculine, les Bleues représentent elles aussi une belle chance de victoire pour la délégation française, grâce à un groupe expérimenté à ce niveau de compétition, qui tourne autour du succès ces dernières années, mais n'a jamais remporté un tournoi sur le circuit mondial. Elles débutent leur tournoi dimanche 28 juillet à 17 heures face aux Brésiliennes.

L’équipe de France féminine a participé à toutes les éditions des Jeux depuis l'arrivée de leur discipline au calendrier olympique, à Rio, en 2016. Elles restent sur une belle médaille d’argent décrochée à Tokyo, en 2021, battues par les inévitables Néo-Zélandaises en finale. Sur les 14 joueuses sélectionnées, neuf ont déjà connu un tournoi olympique, et trois étaient déjà au Brésil il y a huit ans (Camille Grassineau, Chloé Pelle et Shannon Izar).

"On est une équipe très complète, à tous les postes et dans tous les secteurs du jeu", analysait Chloé Jacquet en conférence de presse le 25 juillet, à quelques jours de leur entrée en lice. "On est aussi des amies, des copines, pas forcément des super amies. Mais voilà, on sait faire tout ce qu'il faut quand on joue. On fait les choses ensemble." "La confiance, on l'a, l'expérience aussi... Il faut juste mettre tous les ingrédients en même temps", a également affirmé Anne-Cécile Ciofani dans un entretien à l'AFP.

"On a emmagasiné pas mal de frustration"

Au Stade de France, devant leur public, elles veulent surtout trouver le déclic pour enfin s’imposer, après trois finales perdues cette saison sur le circuit mondial, au Cap, à Vancouver et à Madrid, pour le dernier tournoi de la saison. "On a emmagasiné pas mal de frustration. L'équipe a fait une très grosse saison, mais malheureusement, pas de titre au bout", a relevé Caroline Drouin.

Les joueuses ont travaillé sur ce cap à franchir, en discutant et en partageant leurs retours d'expérience. "L'objectif, c'était de mêler un petit peu nos réflexions et voir sur quelle corde jouer, sur la préparation finale", a expliqué Camille Grassineau. Face à elle se présente peut-être le rendez-vous rêvé pour décrocher ce premier titre qui les fuit encore, comme l'attend Caroline Drouin : "J'ose espérer que, comme on joue en France, qu'on sera devant nos familles, nos amis, devant un stade avec une ambiance qui sera dingue, que ça sera ce petit truc en plus qu'on n'a pas eu les autres fois où on a échoué en finale, et qui nous fera basculer cette fois-ci."

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