Paris 2024 : la légende du surf Kelly Slater soutient les opposants à la tour des juges à Tahiti

L’Américain de 51 ans a exprimé, lundi sur Instagram, son opposition à la construction d'une nouvelle tour des juges, en vue de l'épreuve olympique de surf à Tahiti.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
La légende du surf, Kelly Slater, a apporté son soutien aux opposants à la tour de juges, à Tahiti. (JEROME BROUILLET / AFP)

C'est un soutien de taille. La légende du surf et multiple champion du monde, Kelly Slater, a apporté son soutien aux opposants à la tour des juges sur le site de Teahupo'o à Tahiti pour l'épreuve de surf des JO 2024, en répondant, lundi 27 novembre, à la vidéo postée dimanche par le surfeur Matahi Drollet. Le Tahitien y dénonce le compromis trouvé par les autorités d'installer une tour allégée en plein lagon pour accueillir les juges, malgré les contestations locales, regrettant que "les enjeux financiers prennent le pas sur l'environnement".

Kelly Slater émet des solutions 

"Cela n'a pas de sens d'avoir besoin d'une tour aussi géante pour un événement de deux jours", écrit l'Américain de 51 ans dans les commentaires sous la vidéo. Donnez de l'argent aux infrastructures locales de la ville pour les dégâts causés par le changement de la rivière qui a provoqué des inondations plus tôt cette année", propose-t-il.

Kelly Slater, engagé pour la sauvegarde des récifs coralliens, suggère aussi d'utiliser pour les JO la tour en bois habituellement en place pour les compétitions internationales sur ce site, "ou alors, construisez-la sur les fondations existantes".

Pour le comité d'organisation des JO, cette tour en bois "n'est plus aux normes depuis une dizaine d'années", ce qui motive le projet de construire une nouvelle tour en aluminium. Une idée qui avait soulevé une forte opposition locale, plusieurs associations, écologistes et habitants du village de Teahupo'o estimant que l'installation de cette tour allait dégrader le corail et les fonds marins.

Le président de la Polynésie française Moetai Brotherson avait même envisagé le 8 novembre de déplacer l'épreuve de surf. Mais une semaine plus tard, à l'issue d'une réunion à Tahiti, le gouvernement polynésien, les représentants de l'Etat et les organisateurs ont fait savoir qu'ils remodelaient le projet, en réduisant la surface et le poids de la tour, de 14 à 9 tonnes, et qu'ils maintenaient l'épreuve sur le site de Teahupo'o.

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