Triathlon aux JO de Paris 2024 : deux triathlètes portugais malades après leur participation aux épreuves dans la Seine

Vasco Vilaça a développé "des symptômes compatibles avec une infection gastro-intestinale", a annoncé mercredi le comité olympique de son pays.
Article rédigé par franceinfo
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Le triathlète portugais Vasco Vilaça lors de l'épreuve olympique de relais mixte disputée le 5 août 2024 à Paris. (MEHMET MURAT ONEL / ANADOLU VIA AFP)

Deux triathlètes portugais sont tombés malades après leur participation aux épreuves olympiques, a annoncé le comité olympique de leur pays, mercredi 7 août. Vasco Vilaça a développé "des symptômes compatibles avec une infection gastro-intestinale lors de son séjour aux JO", annonce un communiqué.

Chez les femmes, Melanie Santos a également développé des symptômes, mais dans une forme moins aiguë, toujours selon cette source. "Nous continuerons de surveiller et de prévenir des situations similaires."

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Ces annonces interviennent alors que la qualité de l'eau de la Seine est questionnée. Si, selon la fédération internationale de triathlon, "l'évaluation de la qualité de l'eau [était] conforme à la réglementation définie", le jour des épreuves, "la présence de certains des paramètres évalués présente un risque d'infection dans ce contexte environnemental", précise le communiqué de l'équipe portugaise.

La triathlète belge Claire Michel était tombée malade après l'épreuve individuelle, et avait dû déclarer forfait pour le relais mixte comme son équipe. Par la suite, elle avait toutefois précisé ne pas avoir été contaminée par l'Escherichia coli, une bactérie dont le taux est mesuré afin de savoir s'il y a des matières fécales dans l'eau, d'origine humaine ou animale. Le Suisse Adrien Briffot avait également été malade après sa participation à l'épreuve individuelle, mais le président de sa fédération, Pascal Salamin, avait estimé qu'il ne s'agissait pas d'une "histoire en lien avec la Seine".

La qualité de l'eau de la Seine a contrarié le déroulé des épreuves de triathlon et de nage en eau libre. Si la première épreuve en eau libre s'est bien tenue dans la Seine, jeudi, seuls quatre jours sur les dix où les athlètes devaient y plonger, en entraînement ou en compétition, ont été ouverts à la baignade, rapporte l'AFP.

Le feu vert est donné par les fédérations sportives internationales en s'appuyant sur des analyses bactériologiques (Escherichia Coli et entérocoques), généralement réalisées 24 heures avant, mais aussi sur la météo. L'ONG Surfrider Foundation a demandé aux organisateurs des JO de faire preuve de "transparence" en publiant tous les résultats d'analyses.

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