Volley aux JO 2024 : impériale face à l'Italie, l'équipe de France s'offre une deuxième finale olympique consécutive

L'équipe de France a surclassé l'Italie en trois sets, en demie du tournoi olympique, mercredi, pour s'offrir une nouvelle finale, à Paris.
Article rédigé par Apolline Merle - envoyée spéciale à l'Arena Paris Sud
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
L'équipe de France de volley lors de la demi-finale face à l'Italie, à l'Arena Paris Sud, le 7 août 2024. (DOLORES OCHOA / SIPA)

Une deuxième finale olympique consécutive. L'équipe de France de volley s'est qualifiée en finale du tournoi olympique, mercredi 7 août, à l'Arena Paris Sud, face à ses meilleurs ennemis italiens, champions du monde en titre, en trois sets (25-20, 25-21, 25-21) et 1h18 de jeu. Jamais l'équipe de France n'avait réalisé pareil exploit. Elle pourrait être la première équipe à remporter un deuxième titre olympique de suite depuis les Etats-Unis en 1984 et 1988. 

Emmenés par un Earvin Ngapeth survolté, auteur de 15 points dont sept lors du premier set, les Bleus n'ont jamais douté face à des Italiens sans solutions. Si elle est revenue de loin face à l'Allemagne en quarts de finale (3-2), la France a tenu, mercredi, son rang de tenante du titre et a apporté les derniers réglages qui lui manquaient encore. Solides au service (avec six aces) et en défense, les Bleus ont aussi trouvé la bonne dose en attaque. Dans le sillage d'Earvin Ngapeth qui est monté en puissance au fil des matchs, Trévor Clévenot a lui aussi porté ses coéquipiers grâce à ses 17 points inscrits sur l'ensemble du match.

Un plan de jeu respecté à la lettre

"Pour gagner contre eux [les Italiens], il fallait faire le match parfait. Mais pour gagner 3-0, il fallait sortir un match extraordinaire et c'est ce que l'on a fait", se félicitait Earvin Ngapeth à l'issue de la rencontre. Dès les premiers points du match, l'objectif des Bleus semblait clair. "On les a rapidement fait déjouer et ensuite on ne les a plus lâchés. On a vraiment joué à la française ce soir. Même sur les balles hautes, c'est le premier match [du tournoi] où, moi le premier, on joue davantage avec notre tête qu'avec la volonté d'aller chercher de la puissance", expliquait le leader des Bleus.

Ce "jeu à la française" a ainsi fait plier celui, plus technique, des Italiens, qui n'ont jamais pu faire douter les Bleus. "On a eu ce feeling pour les battre du début à la fin, assure Yacine Louati. On a senti une équipe de France très unie, portée par le feu qu'il y a en nous". Un feu qui a tout brûlé sur son passage face aux champions du monde en titre, toujours à la recherche de leur premier titre olympique. "On ne voulait pas les laisser espérer. Nous nous parlions beaucoup et nous étions concentrés à ce qu'ils ne renversent pas le match comme ils l'avaient fait face au Japon [en quarts]", analyse le libéro, Jenia Grebennikov.

A une marche d'un nouveau sacre olympique, les Bleus auront un dernier adversaire de taille : la Pologne, équipe numéro un mondiale. "Il s'agit d'une équipe très physique mais la finale sera belle", prévient Jenia Grebennikov, qui a "encore du mal à réaliser" cette qualification en finale. "Il nous reste encore une bagarre pour avoir la plus belle des médailles, sourit Earvin Ngapeth, qui n'a pu contenir ses larmes sur le terrain au coup de sifflet final. C'est un rêve de défendre son titre à la maison." La tâche ne sera pas simple, mais pas impossible. En juin dernier, les Bleus avaient battu les Polonais, chez eux, pour remporter dans la foulée la Ligue des nations. Une victoire glanée après avoir sauvé deux balles de match.

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