Les pilules de 3e génération prescrites uniquement par des spécialistes ?
C'est ce qu'envisage l'Agence nationale de sécurité du médicament qui annonce une concertation avec les professionnels dès mercredi.
L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonce mardi 1er janvier qu'elle envisage de réserver à certains prescripteurs la délivrance des pilules de 3e génération. Elle va lancer dès mercredi une concertation avec les professionnels sur le sujet.
"Si notre mesure de mise en garde auprès des prescripteurs ne suffisait pas, il s'agirait de réserver les conditions de prescription et de délivrance [de ces pilules] pour en limiter l'utilisation, pour être sûr qu'elles ne soient utilisées qu'en deuxième recours et les réserver à des spécialistes", a expliqué Dominique Maraninchi, le directeur général de l'ANSM.
Cette annonce survient alors que le tribunal de grande instance de Paris s'est saisi du dossier, la veille. Le dossier ouvert par Marion Larat, 25 ans, sera traité au sein du pôle santé publique du tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Ce dernier se penche sur la plainte de la jeune femme, handicapée à 65%, qui accuse la pilule de 3e génération d'avoir causé l'AVC à l'origine de son handicap.
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