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Lille, Marseille, Bordeaux… : forte mobilisation en régions pour le 1er-Mai

Quelque 290 rassemblements sont organisés par les syndicats sur l'ensemble du territoire. La participation est en nette hausse par rapport à 2011. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les slogans anti-sarkozystes côtoyaient les mots d'ordre syndicaux le 1er mai 2012 à Marseille (Bouches-du-Rhône).  (BORIS HORVAT / AFP)

Un 1er-Mai pas comme les autres, en plein entre-deux-tours de la présidentielle. Les syndicats ont organisé dans toute la France quelque 290 rassemblements auxquels ont participé en nombre salariés et militants de gauche. FTVi passe en revue ce qu'il faut retenir de cette fête du Travail. 

• Une mobilisation en nette hausse

Entre 10 000 et 40 000 manifestants, selon la police ou les organisateurs, ont défilé dans les rues de Toulouse. Le 1er mai 2011, seules 1 000 personnes selon la police, 3 500 d'après les organisateurs, avaient défilé dans les rues de la Ville rose. Même chose à Marseille 20 000 personnes selon les organisateurs, contre 5 000 l'année précédente. Près de 20 000 manifestants, selon les organisateurs, 10 000 selon la police, ont défilé à Lyon. A Bordeaux, plus de 12 000 personnes ont battu le pavé selon les syndicats, contre à peine 3 000 en 2011.

Selon les organisateurs, les manifestants étaient près de 10 000 à Nancy, au moins 5 000 à Strasbourg, 4 000 à Lille et autant à Orléans (2 150 selon la police), entre 3 000 et 5 000 à Montpellier (contre 800 personnes en 2011), 3 000 à Toulon et 4 000 au Havre.

• L'anti-sarkozysme mêlé aux revendications

Parmi les thèmes développés dans les cortèges : la défense de l'emploi, le refus de l'austérité mais aussi l'anti-sarkozysme. Dans les différents cortèges, les militants politiques se sont mêlés aux militants syndicaux et aux salariés, et les revendications politiques aux revendications sociales. 

"Casse-toi pauv' con", "Casse-toi riche con" ou bien encore "Sarko gît", pouvait-on lire sur des pancartes à Marseille. A Brest, une petite fille portait sur le dos un dessin avec cette question : "Dis papa, ton travail est-ce que c'est un vrai travail ?", alors qu'à Lyon un manifestant arborait un cercueil en carton appelé "le Sarkophage".

Les emplois menacés au cœur des cortèges

Des Fralib, LyondellBasell et ArcelorMittal à Marseille aux Cofinoga et Ford à Bordeaux, des salariés d'entreprises en difficulté foulent également le pavé. A Rouen, des salariés de Petroplus et Neo Sécurité ont ouvert la marche, qui réunissait 6 000 manifestants selon les organisateurs (3 200 selon la police).

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