Marseille. Une avocate retrouvée égorgée dans son cabinet
Spécialisée dans le droit civil, elle a été découverte morte vendredi après-midi derrière son bureau, par son associé.
FAITS DIVERS – Il est trop tôt pour évoquer un nouveau règlement de comptes à Marseille, mais les enquêteurs ont sans doute cette hypothèse en tête. Une avocate a été retrouvée morte égorgée dans son cabinet, dans l'après-midi du vendredi 30 novembre. Les circonstances exactes du décès ne sont pour le moment pas connues, mais "il s'agit manifestement d'un acte criminel" avec de nombreux coups "d'objet tranchant" selon le procureur de la République, Jacques Dallest. Il s'agit de la troisième mort violente en une semaine à Marseille.
La victime, Raymonde Talbot, a été découverte par son associé dans leur cabinet de la rue Saint-Ferréol, la principale rue commerçante de Marseille, dans le centre-ville. La porte du cabinet, situé au 3e étage d'un immeuble, était fermée à clef. La victime était prostrée, la gorge tranchée, derrière son bureau, quand il l'a découverte.
Une avocate "sympathique" et "enjouée"
"On ne connaît pas encore les circonstances exactes du décès, mais toute la profession se sent concernée", a réagi un confrère du quartier, décrivant la victime, âgée d'une cinquantaine d'années, comme "sympathique et enjouée". Comme le précise l'annuaire de l'ordre des avocats au barreau de Marseille, Raymonde Talbot était spécialisée dans le droit des personnes, le droit commercial et le droit immobilier. Proche de la retraite, elle n'avait jamais eu en charge de grosses affaires pénales, ont indiqué nos confrères de France 3 Provence-Alpes. Mariée et mère de famille, Raymonde Talbot était originaire de Corse, avec des racines familiales à l'Ile-Rousse (Haute-Corse), selon un de ses amis.
"Nous ne pouvons qu'être révulsés par un acte odieux qui ébranle toute une profession, mais aussi toute une ville", a commenté Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille en charge de la sécurité, avocate de profession.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.