Impacts de plombs sur un collège à Marseille : le préfet de police promet une "présence permanente" de la police "tant que nécessaire"

Le préfet de police assure que des policiers sont présents "tous les jours" devant le collège depuis la découverte de ces impacts.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Photo postée sur le compte twitter du Préfet de police des Bouches-du-Rhône, le 24 septembre 2024. (PREFET DE POLICE DES BOUCHES-DU-RHONE)

"Immédiatement nous avons pris des mesures", à savoir "une présence permanente de la police devant l'entrée du collège", a déclaré le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Edouard Colliex, après la découverte d'impacts de plombs, dont l'origine est indéterminée, sur les vitres d'un collège marseillais situé dans un quartier touché par du trafic de drogue.

Cette présence policière est mise en place "tant que nécessaire", a-t-il dit. Des impacts de plomb, "qu'on ne peut pas dater", ont été découverts en début de semaine par des agents de nettoyage sur les vitres du collège Mallarmé.

"Rassurer tout le monde"

"Dès les premiers signalements nous avons été présents", a assuré le préfet de police. "Il était important de pouvoir rassurer l'ensemble de la communauté éducative, parce qu'il n'est pas admissible que les professeurs, les élèves, puissent avoir peur d'aller à l'école""Il y a des policiers maintenant tous les jours devant l'entrée du collège", selon lui. "Nous avons réussi aujourd'hui, je le crois, à rassurer tout le monde".

"On est à proximité d'une cité où on a du trafic et des tentatives de vouloir rapprocher ce trafic du collège", a poursuivi Pierre-Edouard Colliex. "C'est une cité où on mène des actions régulières quotidiennes, et depuis avant-hier nous avons renforcé ces actions", a-t-il ajouté, évoquant une perquisition menée dans la cité qui "n'a pas découlé sur le découverte d'armes".

La ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a fait savoir jeudi dans un communiqué qu'elle allait s'entretenir avec le principal de l'établissement scolaire, les représentants des professeurs et des parents d'élèves. Elle dénonce "des faits inadmissibles". Les cours ont été interrompus depuis mardi et ont repris jeudi après-midi.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.