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Matches truqués de L2 : le président du Nîmes Olympique démissionne

Mis en examen et interdit d'exercer, Jean-Marc Conrad quitte le club.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien président du Nîmes Olympique, Jean-Marc Conrad, le 7 juillet 2014 à Nîmes (Gard). ( AFP )

Jean-Marc Conrad n'est plus le président du club Nîmes Olympique. Mis en examen pour corruption dans l'affaire des matches présumés truqués de Ligue 2 et interdit d'exercer, il a annoncé vendredi 21 novembre sa démission. "J'ai pris la décision de démissionner de mes fonctions de président de Nîmes Olympique. Cette décision, à laquelle je n'ai pas été contraint, ne tend qu'à protéger les intérêts de mon club", explique-t-il dans un communiqué.

"Je vais pouvoir, dès lors, consacrer toutes mes forces et mon énergie à me défendre face à des accusations aussi injustes qu'infondées", affirme l'ancien dirigeant, qui jure n'avoir "jamais, de quelque façon que ce soit, tenter d'influer sur la sincérité d'une rencontre". Jean-Marc Conrad a "toute confiance en la Justice", écrit-il. "Etant au cœur de la déferlante médiatique, je vous assure, à cet instant, que je n'ai aucun doute quant à l'issue favorable de cette affaire", assure-t-il enfin.

Le club prend acte de sa décision

Dans un autre communiqué, Le Nîmes Olympique a pris "acte de la démission de Président directeur général. Le conseil d'administration se réunira dans les prochains jours afin de désigner un remplaçant." Le club "tient à apporter son soutien" à Jean-Marc Conrad et ne fera "aucun autre commentaire sur l'enquête en cours", "afin de ne pas contribuer à l'agitation médiatique et dans le respect du secret de l'instruction".

Le prédécesseur de Conrad à la présidence du club, Jean-Louis Gazeau, a salué "une décision courageuse" qui a "du être difficile à prendre" et s'est "réjoui aussi des propos" de Conrad, en ajoutant que "s'il est avéré que ces soupçons de corruption n'existent pas, ce serait une bonne nouvelle pour le club". "Je ne demande qu'à le croire. Cette affaire me paraît tellement grosse", a-t-il assuré, précisant qu'il serait présent à la réunion préparatoire samedi matin autour du club, mais n'avait "pas l'intention de redevenir le président de Nîmes Olympique".

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