Canicule de 2003 : témoignage de Français qui ont vécu cet épisode traumatisant
En 2003, les personnes âgées sont à la une des journaux, premières victimes des fortes chaleurs. Sur les 15 000 morts recensés du 1er au 20 août, 80% avait plus de 75 ans. Jacqueline Pollastri se souvient d’une chaleur suffocante, et de s’inquiéter pour sa mère qui avait 90 ans l’époque. “Elle étouffait, elle n'était vraiment pas bien. Je lui disais qu’il fallait boire (…) elle était très fatiguée”, précise-t-elle. 20 ans plus tard, à 82 ans, c’est à son tour de mal supporter les vagues de chaleur. “La canicule, c’est le pire du pire pour moi. J'ai l’impression de ne pas pouvoir respirer”, avance-t-elle.
Les Ephad avaient été durement touchés
Dans un Ephad de Sartrouville (Yvelines), les souvenirs de l’été 2003 sont bien présents. Bernadette Morin vivait alors chez elle, dans le noir. “Les voisins vivaient comme nous, les volets complètement fermés”, explique-t-elle. “Ce serait maintenant, je pense que je ne pourrais pas le supporter”, poursuit-elle. Les salariés s’étaient retrouvés en première ligne pour s’occuper des 39 résidents. Ils avaient dû s’adapter, alors qu’il n’y avait pas de climatisation à l’époque. Aujourd'hui, la salle à manger est climatisée, comme les étages et les couloirs, de quoi rassurer les résidents.
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