Canicule : le désarroi des vignerons dans l'Hérault
Les fortes chaleurs du vendredi 28 juin ont brûlé des vignes dans l'Hérault et le Gard. Des dégâts considérables qui laissent les viticulteurs désemparés. Le 19/20 s'est rendu à Castries, dans l'Hérault.
Sur tout le vignoble de Castries (Hérault), le constat est le même. En quelques jours, le viticulteur a vu plus de 30 % de sa production disparaître à cause de la chaleur et du vent chaud. "On ne s'y attendait pas parce que la vigne... " détaille Nicolas Viguier, viticulteur. Après le choc, ce viticulteur veut comprendre et fait le tour du domaine accompagné d'un abroclimatologue.
Un "effet sèche-cheveux"
Premier élément d'explication : la précocité de la vague de chaleur. La plante n'était pas préparée à subir ces températures extrêmes. Un phénomène d'une violence inédite qualifiée d'effet sèche-cheveux. "C'est le couplage entre des températures excessivement élevées et le vent. Ce phénomène de sèche-cheveux c'est la première fois. C'est complètement inédit en France", explique Serge Zaka, chercheur en agroclimatologie. Au-delà des dégâts occasionnés, ce phénomène climatique interroge quant à l'avenir de la profession. Grêle précoce, sécheresse exceptionnelle et canicule. En quatre ans, la région de Montpellier a subi 3 calamités agricoles directement liées aux changements climatiques.
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