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La canicule de cet été a provoqué 1 500 morts de plus qu'une année normale, annonce Agnès Buzyn

Le nombre de morts liées à la canicule cet été est cependant 10 fois moins élevé qu'en 2003, a annoncé la ministre de la Santé vendredi sur CNews. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La température a atteint 34°C à Toulouse (Haute-Garonne), le 6 août 2018.  (ALAIN PITTON / NURPHOTO / AFP)

La canicule de l'été a provoqué environ 1 500 morts de plus qu'une année normale, soit 10 fois moins que lors du record de 2003, a annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, vendredi 21 septembre sur CNews. Il n'y a pas eu d'"excès majeur" de mortalité, ni de prise d'assaut des hôpitaux, a ajouté la ministre. 

C'était entre 3 et 5% des passages aux urgences seulement qui étaient réellement liés à la chaleur, ce qui veut dire qu'en amont les médecins et infirmières, les communes se sont mobilisés.

Agnès Buzyn, ministre de la Santé

sur CNews

Le nombre de morts liées à la canicule cet été est également moins important que ceux des canicules des dernières années, a ajouté la ministre de la Santé. En 2015, environ 3 000 décès supplémentaires avaient été enregistrés selon les autorités sanitaires. Neuf ans plus tôt, en 2006 – une année de canicule particulièrement sévère – une surmortalité d'environ 2 000 décès avait été constatée.

"Ça prouve vraiment que la prévention et la mobilisation dans tous les secteurs a porté ses fruits (...), mais c'est inexorable que les personnes très âgées aient malheureusement des complications", a commenté Agnès Buzyn, qui réunit ce vendredi les acteurs mobilisés pendant la canicule.

Une vague de chaleur exceptionnelle

Face à la multiplication attendue des épisodes de canicule, en raison du réchauffement climatique, Agnès Buzyn a appelé à "nous organiser autrement" et notamment à réorganiser les villes, plus sujettes à la chaleur en raison du phénomène d'îlots de chaleur urbains.

L'été 2018 a été le deuxième plus chaud de l'histoire de France, avec une température moyenne supérieure à la normale de "près de 2 °C", loin toutefois de celui de 2003, selon Météo-France. Une vague de chaleur exceptionnelle a notamment frappé l'ensemble du pays du 24 juillet au 8 août, en particulier le quart Nord-Est.

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