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Une surmortalité de 5,4% a été constatée pendant la canicule d'août, soit près de "400 décès en excès", selon Santé publique France

Santé publique France publiera à l'automne un bilan approfondi de l'impact sanitaire des différentes canicules.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une résidente d'un Ehpad boit un verre d'eau, le 22 août 2023, à Bordeaux. (STEPHANE DUPRAT / HANS LUCAS / AFP)

Presque 400 décès de plus que la normale ont été recensés en France pendant la canicule qui a frappé 52 départements du 11 au 26 août, selon les estimations de Santé publique France, publiées mercredi 13 septembre. "Près de 400 décès en excès toutes causes confondues (+5,4%) ont été estimés durant cette canicule dans les départements concernés", a exposé dans un communiqué l'agence sanitaire. Elle précise que les personnes âgées d'au moins 75 ans constituent la classe d'âge la plus touchée.

Les impacts sur la mortalité sont hétérogènes selon les départements, du fait notamment de la durée (nombre de jours en canicule) et de l'intensité (températures) de l'épisode, mais aussi de la période de survenue et du type de population touchée. Les régions concernées par les augmentations les plus importantes sont Auvergne-Rhône-Alpes avec 169 décès en excès (+7,3%) et Nouvelle-Aquitaine avec 120 décès en excès (+ 9,5%).

Ces estimations sont encore préliminaires à plusieurs titres. Elles se basent, par exemple, sur des données de mortalité qui ne sont pas encore complètes. S'il est prouvé que ce phénomène de surmortalité est amplifié par le réchauffement climatique, ces premiers chiffres n'évaluent pas exactement les morts directement dues aux canicules. Ils ne permettent, pour l'heure, que d'indiquer à quel point l'ensemble des décès a dépassé la normale pendant cette période. Santé publique France publiera à l'automne un bilan consolidé de l'impact sanitaire des différentes canicules.

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