Canicule : la vague de chaleur liée au réchauffement climatique
De nombreux records de températures sont tombés la semaine dernière. Toulouse (Haute-Garonne), avec 42,2°C, et Auch (Gers), avec 42,3°C, font partie des villes concernées. Les scientifiques affirment avec 60 à 90% de certitudes que cet épisode tardif de chaleurs n'aurait pas été aussi intense sans l'impact de l'homme sur le climat. "L'hypothèse, c'est que les vagues de chaleurs sont différentes des années passées. Sur la période analysée, on n'a pas pu trouver les effets naturels qui nous permettent de l'attribuer au changement climatique", explique Davide Faranda, climatologue au CNRS et à l'institut Pierre-Simon Laplace.
Une canicule tardive plus chaude
Par rapport aux années passées, cette canicule est plus chaude de 1 à 4 degrés. Cela risque de se reproduire de façon plus régulière. "On peut estimer cette fréquence entre 5 et 10 ans. Si on continue sur la trajectoire actuelle des émissions de gaz à effet de serre, ces vagues de chaleurs seront la norme chaque été entre 2050 et 2060", avertit le climatologue. Les climatologues indiquent qu'il n'est pas encore trop tard pour ralentir les effets du changement climatique, à condition de prendre des mesures à grande échelle.
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