"Il y a une sorte de montée du climatoscepticisme, instrumentalisé par beaucoup de semeurs de doutes", constate le Réseau Action Climat à l'ouverture de la COP29 à Bakou
La COP29 s'est ouverte à Bakou en Azerbaïdjan, lundi 11 novembre, quelques jours après la victoire du climatosceptique, Donald Trump à l'élection présidentielle aux Etats-Unis. La France, elle non plus, n'est pas épargnée par la progression dans l'opinion publique de la remise en cause voire de la négation du réchauffement climatique. Le Monde relève qu'elle représente désormais entre 35 à 43 % des sondés dans les différents baromètres réalisés, contre 20 à 32 % en 2020.
"On voit effectivement qu'il y a une sorte de montée du climatoscepticisme, instrumentalisée par beaucoup de semeurs de doutes au sein des réseaux sociaux ou dans certains médias", explique sur franceinfo Anne Bringault, coordinatrice du Réseau Action Climat. Elle ajoute ensuite : "Il n'y a qu'une minorité en France de ces personnes qui considèrent que le changement climatique n'existe pas. Pourtant, nous avons tous vu des signes très concrets comme l'avancée de la date des vendanges ou bien les glaciers qui diminuent fortement dans les Alpes ou ailleurs".
Comment expliquer le climatoscepticisme ? Et si c'était en raison de l'ampleur du travail à accomplir en raison du changement climatique à travers le monde ? Pour Anne Bringault, cela ne fait pas de doute : "La vraie réponse c'est de montrer qu'on peut y arriver, il y a des solutions et surtout elles sont accessibles à tous car si c'est un problème qui paraît trop important, on va avoir tendance à le mettre de côté et trouver d'autres responsables".
Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus
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