Le Giec, groupe d'experts du climat à l'ONU, rend son rapport lundi 8 octobre. Sans surprise, il demande aux nations d'agir au plus vite pour limiter le réchauffement climatique. Dans le cas contraire, la catastrophe sera planétaire.
Londres (Royaume-Uni), Sidney (Australie), Shanghai (Chine) ou encore Rio de Janeiro (Brésil), sous plusieurs mètres d'eaux. C'est le scénario qui pourrait se réaliser si la planète se réchauffait de trois à quatre degrés supplémentaires. Pour les climatologues, il y a urgence à inverser la tendance. Pour la première fois, les plus éminents scientifiques réunis en Corée du Sud ont écrit deux scénarios possibles : une planète affichant +1,5°C et une autre avec +2°C.
18% des insectes des espèces en moins ?
L'horizon choisi ? L'année 2100. Avec 1,5°C supplémentaire, le niveau des océans augmenterait de 48 cm et frapperait 46 millions de personnes. Avec 2°C de plus, les océans remonteraient de 56 cm et toucheraient 49 millions de personnes. Quant aux espèces, l'impact serait encore plus violent. Avec 2°C supplémentaires, 18% des insectes (contre 6% pour +1,5°C), 16% des plantes (contre 8%), et 8% des vertébrés (contre 4%) disparaîtraient. Pourtant, il n'est pas trop tard pour agir, selon Pierre Cannet, responsable du programme climat à WWF France. L'objectif de ce rapport publié lundi 8 octobre : être une feuille de route pour les États afin de limiter les effets du réchauffement climatique.
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