A la COP21, les ministres prennent le relais des négociateurs

Une semaine décisive pour l'avenir de la planète s'ouvre lundi 7 décembre au Bourget (Seine-Saint-Denis). Après les négociateurs de 195 pays convoqués à cette COP21, les ministres prennent la main et devront trancher nombre de points cruciaux encore disputés.

Les ministres de l'Ecologie, de l'Energie ou des Affaires étrangères sont désormais en charge de l'élaboration du projet d'accord. Quatorze d'entre eux ont été nommés "facilitateurs" et encadreront des groupes de travail spécifiques.

Il reste formellement cinq jours pour sceller l'accord qui doit permettre d'empêcher un réchauffement de plus de 2 °C du globe d'ici à 2100, et ainsi enrayer les effets destructeurs déjà constatés sur l'environnement.

•  Fabius, optimiste. "Je suis sûr que vendredi, cette semaine de l'espoir se terminera par l'adoption d'un accord universel." Le président de la COP21, optimiste, a lancé cette ultime semaine de négociations au Bourget. "La semaine de l'espoir commence", a-t-il déclaré.

Un texte rendu jeudi. Le président de la conférence (COP21), le ministre français Laurent Fabius, a dit souhaiter que l'accord final soit achevé jeudi. Cela constituerait un tour de force pour des négociations qui jouent toujours les prolongations.

Une "alliance globale géothermique" annoncée. En cette journée consacrée à la question des énergies renouvelables, le Plan d'actions Lima-Paris (une initiative conjointe de la présidence péruvienne de la COP20 et de la présidence française de la COP21), a lancé la Global Geothermal Alliance (GGA). Elle compte pour l'instant 36 pays. Son objectif est d'accroître de 500% la part mondiale de l'énergie géothermique (et de 200% pour le chauffage, d'ici à 2030). 

Une Zone action climat citoyenne. Après le sommet citoyen de Montreuil (Seine-Saint-Denis), clôturé dimanche soir, la coalition climat 21 ouvre lundi la Zone d'action pour le climat (ZAC), du 7 au 11 décembre.