: Vidéo Climat : "On ne peut pas réserver l'écologie à une forme de gauchisme", affirme Bruno Retailleau

"On ne peut pas réserver l'écologie à une forme de gauchisme", a déclaré le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, jeudi 4 novembre sur franceinfo. Pour l'auteur de l'essai Pour une écologie du réel, "le gauchisme est la maladie infantile de l'écologie, elle a servi tous les délires d'une gauche radicale."

Bruno Retailleau cite l'exemple des maires écologistes de Bordeaux et Lyon, qui ont, pour le premier, supprimé l'immense sapin de Noël installé chaque année dans la ville, et pour le deuxième considéré le Tour de France comme un évènement potentiellement polluant.

"Derrière l'écologie se cache une idéologie qui veut déconstruire la société, faire du marxisme", estime Bruno Retailleau, citant notamment l'ancien ministre de l'Environnement, Yves Cochet, qui proposait dans une interview à L'Obs, en décembre 2018, "d'inverser la logique des allocations familiales" pour que les Français fassent moins d'enfants. "Ne pas faire d'enfant supplémentaire est le premier geste écologique", disait-il. "Autant demander à l'humanité toute entière de disparaître", raille Bruno Retailleau.

Une écologie qui "se réconcilie avec la science et la raison"

Le président de la majorité LR au Sénat dit lui vouloir "promouvoir une écologie qui se réconcilie avec la science et la raison", qui estime que "la solution est le génie humain". "Une écologie humaine, du réel", explique-t-il, "parce qu'elle considère que l'homme n'est pas une espèce comme les autres, que la nature nous a donné nos facultés d'intelligence qui nous permettent d'être le gardien des autres espèces."

Bruno Retailleau assure que la droite a agi pour l'environnement, localement, dans les communes, les départements dirigés par des élus de droite. "On a à notre actif pleins de réalisations, mais on n'a pas su au plan national formuler, conceptualiser, et donner cette vision", notamment car "la gauche radicale s'en est emparée et nous a fait peur". Et il conclut sur la "nature préservée" en Vendée, "qui fait partie de notre civilisation, écouter une fauvette, le chant des oiseaux, c'est un émerveillement, le chant du monde… "