"C'est le branle-bas de combat" : l'Union des viticulteurs de l'AOC Cognac lance des vendanges anticipées après la grêle

"Il faut sauver ce qui peut l'être avant que la pourriture ne s'installe", explique un viticulteur après le passage d'un nuage de grêle dans la nuit.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu La Rochelle
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Temps de lecture : 1 min
Grêle (photo d'illustration). (THIERRY GACHON / MAXPPP)

La grêle est tombée dans la nuit de vendredi 20 au samedi 21 septembre dans les secteurs de Cognac (Charente) et Saintes (Charente-Maritime). Une couche de parfois deux à trois centimètres de grêlons a recouvert le Cognaçais."C'est le branle-bas de combat", explique samedi matin Anthony Brun, le président de l'Union des viticulteurs de l'AOC Cognac, sur France Bleu La Rochelle. Il lance des vendanges anticipées pour sauver son raisin.

Si les dégâts sont encore difficiles à estimer, Anthony Brun, est inquiet. "Il faut absolument rentrer tout ce qu'on peut rentrer, avant que cette récolte se dégrade qualitativement", car "les grains touchées par des grêlons vont se transformer en vinaigre dans les deux jours à venir, donc il faut absolument rentrer ça avant que la transformation n'ait lieu". Il faut donc "sauver ce qui peut l'être avant que la pourriture ne s'installe".

"On nous annonce une nouvelle alerte grêle dans la journée, alors on va surveiller. Chaque viticulteur de Charente va être très vigilant pour rentrer la récolte dans les meilleures conditions", poursuit Anthony Brun qui a mis en place un service pour mettre en relation les viticulteurs qui ont besoin d'aide et ceux qui peuvent aider. Les vendanges devaient débuter en début de semaine prochaine.

Le BNIC (Bureau National Interprofessionnel du Cognac) estime que l'an dernier, en 2023, la récolte a été "exceptionnelle", la plus importante des 30 dernières années, avec 12,8 millions d'hectolitres de vins produits dédiés à la fabrication de Cognac.

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