Pays-Bas : un modèle d'adaptation aux aléas climatiques
Aux Pays-Bas, le risque de submersion lié aux intempéries est pris très au sérieux. Ils sont considérés comme une référence dans le monde entier pour la gestion de ce risque.
Des digues mobiles en acier, des barrages articulés, des écluses innovantes... Les Pays-Bas rivalisent d'ingéniosité pour s'adapter aux aléas climatiques, car 60% du pays est en zone inondable. À Rotterdam, deux bras géants ont été installés pour stopper la montée des eaux en cas de tempête et protéger le plus grand port d'Europe, ainsi que les 600 000 habitants de la ville. "C'est l'équivalent d'une tour Eiffel sur le flanc, il y a à peu près 15 000 tonnes d'acier", explique un ingénieur.
Un précédent en 1953
Coût total de l'ouvrage : 500 millions d'euros, et 2 millions chaque année pour sa maintenance. La barrière n'a servi que deux fois en vingt ans, mais pas de quoi remettre en cause son utilité. "C'est beaucoup d'argent bien sûr, mais si vous comparez à ce que cela coûterait si l'on n'avait pas de protection, ce n'est rien du tout. Si Rotterdam et le port étaient inondés, cela coûterait des milliards et des milliards d'euros", affirme l'ingénieur. Les Pays-Bas ont déjà connu une tragédie, en 1953, quand un raz-de-marée a inondé 117 villages et fait 1 800 morts.
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