: Témoignages Tempête Domingos : 1 000 passagers bloqués plusieurs heures en Corrèze à cause d'un arbre sur les rails

Deux trains de la ligne Paris-Toulouse ont accusé dimanche 5 novembre plus de 9 heures de retard à cause des conséquences de la tempête Domingos, indique France Bleu Limousin. En tout, 1 000 passagers ont été bloqués à bord ou à quai, à Brive, précise la préfecture de Corrèze.

"À 4 du matin, ils nous ont remis le chauffage dans le train", raconte à franceinfo Alix, une étudiante ariégeoise, qui a passé la nuit en gare de Brive (Corrèze), à cause de la tempête Domingos, qui a fait tomber des arbres sur les voies. 

Alix raconte que son train, qui devait arriver à Toulouse en début de soirée, a été arrêté à plusieurs reprises, pour finalement s'arrêter en gare de Brive vers minuit, en attente d'une correspondance. "On nous a dit : vous prenez l'Intercité suivant qui arrive dans 30 minutes, puis après ils nous ont dit 1h54, puis 2h30, et ensuite ils nous ont dit qu'ils n'avaient pas d'heure d'arrivée pour cet Intercité". Vers deux heures du matin, le train s'est arrêté en Corrèze, au niveau de la commune d'Allassac, à cause d'un arbre au milieu de la voie.

La jeune femme explique qu'au début les passagers étaient "à l'extérieur ou dans le hall de la gare", et qu'une fois qu'ils ont compris que leur correspondance ne passerait pas cette nuit, ils se sont réfugiés à l'intérieur de leur train initial, qui était encore à quai. "Il faisait 10 degrés cette nuit, il pleuvait, avec de grosses rafales de vent", témoigne Alix.

"J'ai eu froid de 2h jusqu'à 5h du matin"

Noémie, étudiante bisontine, a elle aussi passé la nuit dans un autre train, parti de Paris samedi 4 novembre. "On nous a juste dit qu'un autre Intercité devant avait une panne, on ne pouvait donc pas bouger, on s'est arrêté vers Châteauroux, on en est repartis vers 21h", raconte Noémie. "Après, le train a foncé dans des branches sur les rails, il y avait des bûcherons, des agents qui ont essayé de dégager les voies mais ils se sont rendu compte que le train était endommagé, on a dû attendre une navette pour remorquer notre train jusqu'à Brive", témoigne la jeune femme qui raconte que "dans la voiture, on nous a coupé la lumière, il n'y avait pas de chauffage, j'ai eu froid de 2h jusqu'à 5h du matin".

Les deux trains ont été remis en circulation peu avant 9 heures en direction de Brive, avec des retards très importants.