Intempéries : une épave responsable d'une pollution aux hydrocarbures dans l'Ouest ?
Des communes soupçonnent un dégazage commis par un pétrolier. Mais cette hypothèse semble écartée par les premières analyses, qui y voient plutôt la trace d'un navire qui a sombré il y a plusieurs années.
Le dégazage, une fausse piste ? Les premières analyses de boulettes d'hydrocarbures échouées sur le littoral atlantique depuis mercredi n'accréditent pas, "à ce stade", l'hypothèse d'un dégazage sauvage, a indiqué, mardi 11 février, la préfecture de Loire-Atlantique. Le gouvernement avance, pour sa part, la piste d'une pollution venue d'une épave, au large.
"Les premières analyses (...) montrent que les hydrocarbures en cause proviennent de fonds anciens", indique la préfecture. Dès lundi, le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, avait indiqué que l'hypothèse d'un dégazage n'était pas privilégiée par ses services. Il avait évoqué celle "d'une vieille épave au large qui, remuée dans le tambour de ces tempêtes, aurait pu relâcher des hydrocarbures qui auraient été dans ses soutes".
Des plaintes des communes touchées
Plusieurs communes du littoral touché par la pollution (en Loire-Atlantique, en Vendée et dans le Morbihan) ont annoncé, lundi, avoir déposé plainte ou s'apprêter à le faire après l'arrivée de boulettes d'hydrocarbures sur leurs plages. Elles soupçonnent un dégazage commis par un ou des pétroliers au large, à la faveur des tempêtes de la semaine dernière.
Un tel délit, s'il est établi, ouvre la voie à un dédommagement civil des communes par les responsables. Le ministre de l'Ecologie a toutefois assuré que les communes les plus touchées pourraient être aidées financièrement, même si le plan Polmar concernant les pollutions marines n'a pas été déclenché.
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