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La recharge des nappes phréatiques retardée par la chaleur et le manque de pluies

Au 1er octobre, 66% des nappes métropolitaines étaient encore sous les normales, une situation plus dégradée qu'à la fin août (62% sous les normales).
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La réserve halieutique dans le fleuve Tet, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 9 octobre 2023. (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP)

Elle est retardée par l'inhabituelle chaleur automnale et des pluies insuffisantes. La période de recharge des nappes phréatiques françaises, qui traditionnellement débute en septembre, reste "très incertaine" pour octobre, estime, jeudi 12 octobre, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). 

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Au 1er octobre, 66% des nappes métropolitaines étaient encore sous les normales, une situation plus dégradée qu'à la fin août (62% sous les normales), précise le BRGM, chargé de la surveillance des principales réserves d'eau potable métropolitaine. "Les orages de mi-septembre ont été peu efficaces pour la recharge des nappes" et par conséquent "la situation se dégrade entre août et septembre", précise l'organisme public, notant que 18% de ses points d'observation restent à des niveaux très bas.

Néanmoins, "la situation est globalement plus favorable que celle observée l'année dernière, en septembre 2022, où 74% des niveaux étaient mesurés sous les normales", souligne le BRGM dans son bulletin mensuel. Les niveaux sont particulièrement préoccupants dans le couloir Rhône-Saône et sur le sud de l'Alsace, même si toute la métropole est concernée.

Selon le site Propluvia, environ les deux tiers des départements métropolitains restent au moins en partie au niveau rouge de crise pour la sécheresse, entraînant d'importantes restrictions d'accès à l'eau. La situation est d'autant plus inquiétante que l'automne est une "période charnière"

Mais cette année "la part des pluies infiltrées en profondeur reste faible en raison de précipitations insuffisantes et d'épisodes orageux localisés et intenses favorisant le ruissellement. De plus, la végétation est encore active, du fait de températures élevées, et consomme une partie de l'eau infiltrée", souligne le BRGM.

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