Les oyas, des pots d’irrigation en terre cuite, sont peut-être la solution pour continuer à avoir un jardin ou un potager luxuriant, tout en évitant de gaspiller trop d’eau. Reportage dans l’Hérault.
C’est un jardin qui ne connaît pas la sécheresse. Des plantes luxuriantes toute l’année. Cela fait pourtant six ans que Cathy Babau ne l’arrose plus directement. Sa botte secrète, ces poteries enterrées en argile poreux, qui laissent passer l’eau. "La poterie est totalement enterrée, donc la terre reste humide en permanence, les plantes viennent s’abreuver directement, avec leurs racines elles viennent entourer la poterie, et la plante sait où venir prendre l’humidité, alors que quand on arrose à l’arrosoir ou au tuyau d’arrosoir, ça se disperse", explique Cathy Babau, créatrice des "Jardins de Cathy", à Le Pradal (Hérault).
Système d'irrigation ancestral
Un potager qui garde le sourire, grâce aux oyats. C’est le nom de ces jarres en terre cuite. Un système d’irrigation ancestral, remis au goût du jour dans une entreprise à Saint-Jean-de-Fos dans l’Hérault. Elle a développé des objets qui s’adaptent aux potagers, comme une guirlande d’oyats, qui s’enfouit sous terre. Ou des mini poteries destinées aux pots de fleurs. En ces temps de sécheresse, le créneau est porteur. Et les clients viennent de loin. "Même en Bretagne, on commence à souffrir de sécheresse, donc c’est vraiment très intéressant", dit une cliente. Le département de l’Hérault est, lui, déjà placé en alerte sécheresse.
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