Bretagne : après la tempête Ciaran, 15 000 foyers toujours privés de connexion internet

L'opérateur Orange assure que 1 500 techniciens sont déployés pour intervenir en Bretagne.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un poteau électrique renversé par la tempête Ciaran à Kerlouan en Bretagne le 4 novembre 2023. (VINCENT FEURAY / HANS LUCAS)

En Bretagne, 15 000 foyers sont toujours privés de connexion internet plus d'un mois après le passage des tempêtes Ciaran et Domingos, a appris France Bleu Breizh Izel auprès de l’opérateur Orange. Rien que dans le Finistère, les coupures concernent 6 000 clients d’Orange.

Sans connexion, les clients ne peuvent plus naviguer sur internet, télétravailler ou téléphoner via leur box. "Depuis la tempête on a des gros problèmes, témoigne Jeanine, une habitante finistérienne. Et notre portable aussi a du mal à capter, tantôt on a du réseau tantôt on n'a rien", confie-t-elle à France Bleu Breizh Izel. Impossible donc d’appeler les médecins pour son mari malade. "On a des rendez-vous au téléphone avec l'hôpital d'habitude toutes les semaines. Mais là on ne sait même pas quand ils nous appellent."

Relever un poteau de téléphonie prend de vingt minutes à quatre heures

Le couple a essayé d’appeler l’opérateur pour rompre l’isolement, mais les délais ne suivent pas. "On nous a dit qu'on allait nous rétablir le réseau pour le 24 novembre, puis ça avait été décalé d'une semaine et là, on n'a pas de nouvelles, rien ne se passe", déplorent-ils. Orange peut difficilement évaluer les durées des interventions et le délai pour rétablir les connexions. Il faut en effet de vingt minutes à quatre heures pour relever un poteau de téléphonie.

Rien que dans le Finistère, il reste 2 600 poteaux à terre. Mais l'opérateur Orange assure que 1 500 techniciens sont déployés pour intervenir en Bretagne. Il indique à France Bleu Breizh Izel que tout devrait être résolu avant février 2024.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.