Tempêtes en Bretagne : "Nous travaillons à la mise en place d'un fonds d'urgence et de solidarité", affirme Christophe Béchu

D'importantes crues ont eu lieu, notamment dans le Pas-de-Calais. "On va avoir plein de leçons à tirer, comme à chaque fois. Des leçons de ce qui a marché [...] : on avait eu moins d'eau il y a vingt ans, mais plus de naufragés, plus de gens en difficulté. Cela montre que les digues, que les plans de prévention des inondations ont produit des résultats. Mais il y a des choses à améliorer : on a des sujets autour du curage des rivières et des fossés [...], des questions autour des dispositifs de pompes, [...] de bassins de rétention", explique Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 16 novembre.

Assurances : "On a besoin d'une forme de compassion et d'urgence pour l'accompagnement"

Quel positionnement attendre de la part des assureurs ? "On voit bien aujourd'hui que l'on ne peut pas être dans une situation de la part des assurances, quand on a un tel niveau de détresse, qui consiste à appliquer les petites lignes en italique qui sont écrites en bas des contrats. On a besoin d'une forme de compassion et d'urgence pour l'accompagnement", précise le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Les assureurs doivent-ils verser dans les jours qui viennent une première aide pour les assurés en Bretagne ou dans le Pas-de-Calais ? "Je pense que c'est, y compris, leur intérêt de montrer qu'ils sont au rendez-vous de la solidarité et de l'assurance", ajoute-t-il.

La Bretagne a également été très touchée par deux tempêtes, sans obtenir le statut de catastrophe naturelle. "À la demande du président de la République, nous travaillons en ce moment même à la mise en place d'un fonds d'urgence et de solidarité qui permettra d'accompagner de manière exceptionnelle ceux qui en Bretagne ont été touchés par ces tempêtes, Ciaran et Domingo", détaille Christophe Béchu. Pour quelle enveloppe ? "On est en train de la dimensionner avec le préfet de région", ajoute-t-il.